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Bashir Jahangeer, l’ancien député du Mouvement socialiste militant (MSM), déçu de n’avoir pas eu de ticket, était présent sur l’estrade à Venise Bar à Belle-Rose, ce mercredi 30 octobre. Il soutenait les candidats du n°18 (Belle-Rose – Quatre-Bornes) de l’Alliance Nationale.
Après un long couplet sur la drogue qui revient à chaque fois en force sous le MSM, il s’en est pris à Kavy Ramano, qui a viré de Mauve à indépendant à Alliance Morisien. Et Anerood Jugnauth n’avait pas voulu prendre Rama Sithanen (candidat de l’Alliance Nationale) parce que c’était un bon technicien mais pas un bon politicien.
Ce dernier a pris la parole dans la foulée. Citant Bashir Jahangeer qui avait dit comment «l’industrie de la corruption se déroulait» au MSM, il a demandé à mettre la dynastie Jugnauth dehors. L’ancien ministre des Finances a également évoqué les différents « gate » du clan Jugnauth. Et le coût du projet Safe City. Bref, «nou pou gard kass dan ou pos. Pas vot Duval Boolell Sithanen mais dan ou lintere».
Rama Sithanen, qui a fait trois partis (MMM, MSM et PTr), au aussi critiqué Kavy Ramano : «Ou koné kuma Ramano pe rod so lavi. Enn vot pou li enn vot enn transfuge et la corruption»… Il a parlé des promesses de l’Alliance Nationale sur la baisse du prix de l’électricité et du gaz, sur la taxe municipale, la MBC, la relance de plusieurs secteurs économiques etc.
Quant à Xavier Duval, il revenait de Goodlands où un autre meeting («enn pli gran») de l’Alliance Nationale s’était tenu. «Dans quelques jours nou pou dir bye-bye Jugnauth dominer. A nou met trwa lakrwa. Zistwar la kumansé dan counting nou dir bonzour kamarad Arvind, Rama. Bonjour development.»
Donc avec ces «trois tenors» (NdlR, qui ont tous été ministres à un moment ou à un autre), c’est la «garantie qu’il y aura un développement et que les projets seront réalisés». «Dan lopozision nou bizin spektater dan Quatre-Bornes. Kan nou elu ou pou ena trwa minis. Pa less sa sans pase.»
Ah, sinon, sa voiture de leader de l’opposition il va la laver et la donner à Bérenger.
On en oublierait presque Arvin Boolell, très énervé par les pétards pendant son discours.
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