l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte se rencontreront le 6 novembre à Washington

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Le Caire craint que la construction du barrage éthiopien, censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, entraîne une réduction du débit du fleuve.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h01

Temps de Lecture 1 min.

Le chantier du barrage de la Renaissance, en Ethiopie, le 26 septembre 2019.
Le chantier du barrage de la Renaissance, en Ethiopie, le 26 septembre 2019. Tiksa Negeri / REUTERS

Une rencontre ministérielle entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte se tiendra le 6 novembre à Washington au sujet du barrage sur le Nil bleu, au cœur des tensions entre les trois pays, a annoncé, mardi 29 octobre, le chef de la diplomatie égyptienne, Sameh Choukri. « Les trois pays se rencontreront aux Etats-Unis le 6 novembre […] afin de sortir de l’impasse les négociations concernant le barrage de la Renaissance » en Ethiopie, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec son homologue allemand, Heiko Maas. Le principe de cette rencontre avait été déjà accepté par l’Egypte, mais sa date n’avait pas encore été connue.

Le Caire craint que la construction du barrage, commencée en 2012 par l’Ethiopie, entraîne une réduction du débit du fleuve du Nil bleu, dont l’Egypte dépend à 90 % pour son approvisionnement en eau. Début octobre, des négociations à Khartoum entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie avaient abouti à une « impasse », selon Le Caire, alors que les pourparlers sont bloqués depuis neuf ans. L’Egypte cherche à obtenir une médiation internationale sur ce barrage censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une production de 6 000 mégawatts.

Lire aussi Tension élevée entre l’Egypte et l’Ethiopie autour du projet de méga-barrage sur le Nil

L’Ethiopie a annoncé que le gigantesque barrage de 4 milliards de dollars (environ 3,6 milliards d’euros) devrait commencer à produire de l’électricité d’ici à fin 2020 et serait complètement opérationnel d’ici à 2022. L’Egypte demande un minimum annuel garanti de 40 milliards de mètres cubes – ce à quoi l’Ethiopie n’a pas donné son accord – et évoque un « droit historique » sur le fleuve, garanti par une série de traités.

Alors que le Nil bleu est le plus long fleuve du monde et sert d’artère vitale en Afrique de l’Est pour les dix pays qu’il traverse, l’absence d’accord entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte pourrait susciter un conflit aux graves conséquences humanitaires, craignent des analystes.

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