Après la mort de Baghdadi, les revers s’accumulent pour l’organisation Etat islamique

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Depuis la mort dimanche du chef de l’organisation djihadiste dans un raid américain, les Etats-Unis accentuent les opérations contre des membres présumés de l’EI.

Par et Publié aujourd’hui à 11h05, mis à jour à 15h58

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Le secrétaire américain à la défense Mark Esper (à gauche) et le chef d’état-major de l’armée, le général Mark Milley, lors d’une conférence de presse au Pentagone, le 28 octobre.
Le secrétaire américain à la défense Mark Esper (à gauche) et le chef d’état-major de l’armée, le général Mark Milley, lors d’une conférence de presse au Pentagone, le 28 octobre. CHIP SOMODEVILLA / AFP

Donald Trump s’est montré laconique, mardi matin 29 octobre. « Viens d’avoir la confirmation que le remplaçant numéro 1 d’Abou Bakr Al-Baghdadi avait été éliminé par les troupes américaines. Il aurait certainement pris la tête du groupe. Maintenant, il est mort aussi », a écrit le président des Etats-Unis sur son compte Twitter. Sans donner plus d’indications sur l’identité de l’homme ni sur les circonstances de sa mort. Faisait-il référence à Abou Hassan Al-Mouhajir, le porte-parole de l’organisation Etat islamique (EI), comme l’a indiqué un officiel à la chaîne ABC. Ou à quelqu’un d’autre ?

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Lundi, les Forces démocratiques syriennes (FDS) à dominante kurde avaient annoncé la mort, la nuit précédente, après une opération de renseignement conjointe avec les Etats-Unis, du porte-parole djihadiste dans la région de Djarabulus, une ville sous contrôle des forces turques et de leurs supplétifs syriens depuis août 2016. Le général Mazloum Abdi, commandant en chef des FDS, a présenté cette opération comme une « prolongation » de celle au cours de laquelle le fondateur de l’EI est mort, ce week-end.

Dans la nuit de lundi à mardi, une nouvelle opération, la troisième en trente-six heures, aurait visé l’EI.

Selon le journaliste syrien Abdullah Al-Muhamad, qui cite des sources policières locales, Abou Hassan Al-Mouhajir aurait été tué dans une frappe aérienne qui visait un camion-citerne dans lequel il s’était dissimulé. Le véhicule, en provenance de l’ouest, aurait franchi des points de contrôle kurdes, puis de rebelles syriens avant d’être attaqué. Parmi les deux hommes qui l’accompagnaient se trouvait son bras droit et responsable médias de l’EI, un natif de la région.

On sait peu de choses d’Abou Hassan Al-Mouhajir, devenu porte-parole de l’organisation en 2016 et dont le nom de guerre, « l’émigrant », renvoie habituellement à des non-Irakiens et non-Syriens, à moins qu’il ne l’ait utilisé pour brouiller les pistes. L’EI ayant été dirigé par des Irakiens depuis 2006, son nom n’apparaissait pas, jusqu’ici comme celui d’un successeur possible.

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Après celle d’Al-Baghdadi, sa mort confirme en tout cas la présence des plus hauts dirigeants de l’organisation dans le Nord-Ouest syrien et l’effondrement de la capacité qu’avaient les chefs de l’EI à se terrer et à se mouvoir. Dans la nuit de lundi à mardi, une nouvelle opération, la troisième en trente-six heures, aurait visé l’EI. Toujours à Jarablus, au moins deux hélicoptères, volant à très basse altitude avant de se poser, ont été filmés par des habitants. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, ils auraient « débarqué des combattants et pris une famille irakienne de quatre personnes, connue autrefois pour son affiliation à l’EI ».

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