Guinée-Bissau : « La décision du président Vaz de limoger le gouvernement semble difficile à défendre » – JeuneAfrique.com

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L’incertitude règne à Bissau après le limogeage, lundi 28 octobre, du gouvernement Gomes par le président José Mário Vaz, jugé illégal par la Cedeao. Vincent Foucher, spécialiste de la Guinée-Bissau, décrypte les conséquences de ce nouveau soubresaut, à moins d’un mois de l’élection présidentielle prévue le 24 novembre. Interview.


La Guinée-Bissau compte-elle désormais deux Premiers ministres ? Lundi, José Mário Vaz a limogé Aristides Gomes, chef du gouvernement chargé d’organiser l’élection présidentielle du 24 novembre, annonçant le lendemain la nomination de Faustino Imbali pour lui succéder.

Plus de vingt-quatre heures après la publication de ce décret très décrié, Aristides Gomes est pourtant toujours en poste, et fait valoir le soutien que lui a apporté mardi la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui a fermement dénoncé « le caractère illégal » de la décision prise par José Mário Vaz.

En juin dernier, l’organisation régionale, médiatrice de la crise politique, avait confié la gestion du pays au gouvernement d’Aristides Gomes et maintenu en poste le président, candidat indépendant à un deuxième mandat, jusqu’à l’élection présidentielle. Un scrutin censé dénouer les blocages institutionnels qui paralysent le pays depuis la destitution, en 2015 par le président Vaz, de son ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira. Ce dernier, chef du puissant Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation victorieuse des législatives de mars, sera lui aussi candidat en novembre face à son rival.

Un climat politique délétère, à moins d’un mois de l’élection présidentielle, que décrypte Vincent Foucher, chercheur français au CNRS.

Jeune Afrique : José Mário Vaz, dont le mandat a expiré en juin dernier, est resté en poste à la suite d’une médiation menée par la Cedeao, qui a confié la gestion du pays à Aristides Gomes. Le président avait-il le droit de démettre le gouvernement ?



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JeuneAfrique

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