Christine Lagarde, les clés d’une ascension

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Christine Lagarde, deviendra présidente de la Banque centrale européenne (BCE), le 1 novembre 2019, après avoir été proposée par le Conseil européen. Elle est la première femme nommée à la présidence de cette institution. De 2011 à 2019 elle a été directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). 

Elle est photographiée chez elle, dans le 16e arrondissement de Paris. 

Photo © Ed Alcock / M.Y.O.P.  9/10/2019

Christine Lagarde, will become President of the European Central Bank (ECB) on 1 November 2019, after being proposed by the European Council. She is the first woman to be appointed president of the institution. From 2011 to 2019 she was Managing Director of the International Monetary Fund (IMF). 

She is photographed at home, in the 16th arrondissement of Paris. 

Photo © Ed Alcock / M.Y.O.P.  9/10/2019

Ed Alcock / M.Y.O.P. pour Le Monde

Par et

Publié aujourd’hui à 05h30

Les berlines sombres s’arrêtent devant le numéro 700 de la 19e rue, où siège le Fonds monétaire international (FMI), non loin de la Maison Blanche. Ce 28 septembre, le Tout-Washington du pouvoir et des affaires a été convié à la fête donnée en l’honneur de la directrice générale du Fonds, Christine Lagarde, qui vient d’être nommée à la tête de la Banque centrale européenne (BCE). Le déroulé de la soirée a été précisé aux 250 invités : cocktail à 18 heures, « dîner formel » à 19 heures, « after party » à 21 h 15.

L’austère hall en marbre a été décoré de tentures. S’y croisent le milliardaire indien Lakshmi Mittal, l’ancien président de la Réserve fédérale Alan Greenspan, ou encore David Rubenstein, cofondateur de Carlyle, l’un des plus puissants fonds d’investissement au monde. La « First Daughter », Ivanka Trump, est là, flanquée de son mari, Jared Kushner. Tout comme une journaliste de Paris Match, conviée pour rendre compte de ces fastueuses agapes, au cours desquelles se produisent orchestre et danseurs de claquettes, mais aussi une soprano et une étoile du Ballet de Washington, venue danser un bout du Lac des cygnes. Pendant le cocktail, la directrice générale, vêtue d’une robe Chanel, passe d’un groupe à l’autre : « Comment va la famille ? », « Et ton job ? »… « Elle a fait du Christine Lagarde, commente l’un des invités. En quarante-cinq minutes, elle avait salué les 250 invités. Je l’ai toujours vu faire ça. C’est sa méthode, sa force. »

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Durant le dîner, auquel assistent son mari, l’homme d’affaire marseillais Xavier Giocanti, et son fils Thomas, les personnalités n’ayant pu venir se succèdent sur un écran géant pour rendre hommage à celle qui a dirigé le FMI entre 2011 et 2019. Bono, le leader du groupe irlandais U2, y va, lui aussi, de son compliment : « Quand je suis arrivé dans une petite station suisse où se retrouvent chaque année les puissants du monde, j’ai entendu des participants dire qu’une rock star était attendue à Davos et qu’elle allait secouer le sommet. J’étais assez flatté qu’on parle de moi en ces termes. Avant de réaliser que la rock star en question, ce n’était pas moi, mais Christine Lagarde ! » Les invités n’en croient pas leurs yeux quand la « rock star » s’empare du micro et se met à chanter Edith Piaf, sûre de son effet : « Non, rien de rien / Non, je ne regrette rien / Ni le bien qu’on m’a fait , ni le mal / Tout ça m’est bien égal… »

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