nouvelle manifestation à Santiago contre les inégalités socio-économiques

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Environ 10 000personnes, selon les autorités locales, se sont rassemblées, mardi, dans le centre de la ville, après un appel lancé sur les réseaux sociaux.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 03h50

Temps de Lecture 2 min.

Demonstrators clash with riot police during protests against the government economic policies, in the surroundings of La Moneda presidential palace in Santiago, on October 29, 2019.   Chilean President Sebastian Pinera unveiled a major cabinet reshuffle on the eve as he battles to find a response to more than a week of street protests that have left at least 20 people dead. Protesters have been demanding Pinera's resignation and despite his making a raft of concessions including an increase in the minimum wage and pensions, public unrest shows no sign of abating. / AFP / MARTIN BERNETTI
Demonstrators clash with riot police during protests against the government economic policies, in the surroundings of La Moneda presidential palace in Santiago, on October 29, 2019. Chilean President Sebastian Pinera unveiled a major cabinet reshuffle on the eve as he battles to find a response to more than a week of street protests that have left at least 20 people dead. Protesters have been demanding Pinera’s resignation and despite his making a raft of concessions including an increase in the minimum wage and pensions, public unrest shows no sign of abating. / AFP / MARTIN BERNETTI
MARTIN BERNETTI / AFP

Depuis onze jours, le mouvement ne faiblit pas. De nouvelles manifestations, parfois émaillées d’incidents, avaient lieu, mardi 29 octobre, au Chili pour maintenir la pression sur le gouvernement du président conservateur Sebastian Pinera, contre les inégalités socio-économiques.

Environ 10 000 personnes, selon les autorités locales, se sont rassemblées dans le centre de Santiago, après un appel lancé sur les réseaux sociaux. Comme la veille, des incidents isolés ont éclaté aux abords du rassemblement entre protestataires et forces de l’ordre, lorsque des manifestants, mobilisés sous le mot d’ordre « Marquons l’histoire devant La Moneda » ont tenté de se diriger vers le palais présidentiel, protégé par un large périmètre de sécurité.

D’abord provoqué par la hausse du coût de la vie dans le pays – et en particulier par l’augmentation du prix du ticket de métro à Santiago –, le mouvement s’est amplifié malgré la suspension de la mesure. De violents heurts entre manifestants et forces de l’ordre avaient déjà eu lieu, lundi, en marge d’une manifestation dans la zone. Des commerces avaient été pillés, tandis qu’un violent incendie avait touché un immeuble, rappelant les violences qui avaient éclaté aux premiers jours de la contestation le 18 octobre.

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Recrudescence des actes violents

« Il ne s’agit pas de gens qui veulent la justice sociale, qui veulent que les choses aillent mieux, ce sont des gens qui veulent la destruction, le chaos », avait réagi Karla Rubilar, la nouvelle porte-parole du gouvernement. Elle avait alors souligné le contraste avec la mobilisation historique du 25 octobre où 1,2 million de personnes, selon des chiffres officiels, avaient manifesté pacifiquement.

Le sous-secrétaire à l’intérieur, Rodrigo Ubilla, a souligné une recrudescence des actes violents de type incendies, pillages et saccages, passés de 21 à 89 entre dimanche et lundi dans tout le pays.

Le chef de l’Etat conservateur, qui avait annoncé samedi un remaniement gouvernemental, en réponse à cette mobilisation historique, s’est séparé lundi de huit ministres, sur les vingt-quatre que compte son gouvernement.

« Ces mesures ne résolvent pas tous les problèmes, mais il s’agit d’un premier pas important », a déclaré M. Piñera depuis le palais présidentiel de La Moneda. « Par-dessus tout, elles reflètent la ferme volonté de notre gouvernement et l’engagement fort de chacun d’entre nous en faveur d’un Chili plus juste et plus équitable sur le plan social. »

Le tout nouveau ministre des finances, Ignacio Briones, a déclaré mardi que l’économie chilienne serait affectée par la crise sociale. « Les signaux que nous avons donnés (…) vont générer une diminution des investissements », a-t-il estimé, ajoutant qu’il serait nécessaire de réviser la prévision de croissance de 2,5 % pour 2019.

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