Hunter Biden, le rejeton contraint de serrer les rangs

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Le fils de Joe Biden, le candidat à la primaire démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2020, a répondu sur ABC aux accusations de conflits d’intérêts. Le temps de calmer les limiers de Donald Trump.

Par Publié aujourd’hui à 08h30

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Avocat et lobbyiste, Hunter Biden (ici en 2016) a annoncé qu’il ne siégerait plus au conseil d’administration d’entreprises étrangères comme Burisma, compagnie de gaz naturel ukrainienne.
Avocat et lobbyiste, Hunter Biden (ici en 2016) a annoncé qu’il ne siégerait plus au conseil d’administration d’entreprises étrangères comme Burisma, compagnie de gaz naturel ukrainienne. Teresa Kroeger/Getty Images

Cabossé par la vie, des amours difficiles et de multiples addictions, Hunter Biden pensait pouvoir « disparaître » en s’installant à Los Angeles, loin des milieux d’affaires de la Côte est, de la politique et de son père, Joe. Donald Trump en a décidé autrement. Ces derniers mois, le président américain a mobilisé une armée de conseillers pour mettre en lumière les supposés conflits d’intérêts de Biden Jr en Ukraine et en Chine.

En ligne de mire de la vindicte trumpienne ? Son potentiel rival, Biden Sr, ancien vice-président de Barack Obama et candidat, jusque-là bien placé, à la primaire démocrate pour l’élection présidentielle de 2020. Les efforts insistants de M. Trump pour obtenir du président ukrainien des informations compromettantes ont pour l’heure principalement débouché sur une enquête en vue de sa destitution, mais ils ont aussi renouvelé l’intérêt de la presse pour Hunter Biden et ses activités lucratives.

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Après des semaines de silence, l’avocat-lobbyiste a sacrifié à la curiosité cathodique, le 15 octobre, en recevant la chaîne de télévision ABC dans sa cuisine. Sourire impeccable, regard bleu perçant et barbe poivre et sel, affichant un nouveau look, Hunter, 49 ans, en a profité pour nier toute faute, pénale ou éthique, dans les nombreuses transactions financières qu’il a réalisées au fil des années par le biais de ses sociétés de conseil, de lobbying et de fonds spéculatifs.

Son rôle au sein du conseil d’administration de l’entreprise de gaz naturel ukrainienne Burisma, pour un salaire mensuel de 50 000 dollars, est notamment pointé du doigt par M. Trump. Tout juste a-t-il reconnu qu’il n’était sans doute pas très adroit pour le fils du vice-président du pays le plus puissant du monde d’être impliqué dans des entreprises étrangères ; surtout lorsque son père s’attelait à combattre la corruption dans l’un des pays concernés.

Cette imprudence avait été soulevée dès 2015 par des diplomates, alors que Joe Biden était encore vice-président. Mais son cabinet n’avait pas jugé bon de donner suite à ces mises en garde. Aucune irrégularité dans ses diverses activités n’a pour l’heure été constatée, mais Hunter, apparemment échaudé, a annoncé qu’il ne siégerait plus au conseil d’administration de ces sociétés lors de la campagne et durant le mandat de son père, si ce dernier venait à être élu.

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