Le président chilien remplace un tiers de ses ministres pour tenter d’apaiser la crise sociale

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Le président chilien, Sebastian Piñera, a remplacé les ministres de l’intérieur, de l’économie et des finances.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 21h56

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Lundi, les heurts se concentraient entre le palais présidentiel de la Moneda et la place Italia, devenue l’épicentre des manifestations depuis le début de la contestation sociale.
Lundi, les heurts se concentraient entre le palais présidentiel de la Moneda et la place Italia, devenue l’épicentre des manifestations depuis le début de la contestation sociale. RODRIGO ABD / AP

De violents incidents entre manifestants et forces de l’ordre ont éclaté, lundi 28 octobre, dans le centre de Santiago, quelques heures après l’annonce par le président, Sebastian Piñera, d’un remaniement gouvernemental. Ces heurts se concentraient entre le palais présidentiel de la Moneda et la place Italia, devenue l’épicentre des manifestations depuis le début de la contestation sociale. Des accrochages ont également été rapportés par les médias locaux à Valparaiso et Concepcion.

Le chef de l’Etat conservateur qui avait annoncé samedi un remaniement gouvernemental, en réponse à la mobilisation historique contre les inégalités sociales qui a rassemblé plus d’un million de personnes dans le pays s’est séparé de huit ministres, sur les 24 que compte son gouvernement.

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Trois ministres contestés remplacés

Le ministre de l’intérieur et de la sécurité, également chef de cabinet du président, Andrés Chadwick, très critiqué depuis le début de la vague de contestation sociale, a quitté le gouvernement. Il est remplacé par Gonzalo Blumel, 41 ans, jusque-là secrétaire général de la présidence.

Le ministre des finances, Felipe Larrain, est également remercié. Il avait fait l’objet de critiques pour avoir déclaré en septembre, en annonçant les bons chiffres de l’inflation, que « les romantiques » pouvaient même acheter des fleurs, le prix de ces dernières ayant baissé. Ignacio Briones, un économiste libéral de 46 ans, prend en charge ce portefeuille.

Enfin, Andrés Fontaine, ministre de l’économie, quitte également le gouvernement. Il est remplacé par le sous-secrétaire aux travaux publics, Lucas Palacio. M. Fontaine avait suscité l’ire de la population en conseillant aux Chiliens de « se lever plus tôt » pour éviter la hausse du tarif du ticket de métro qui concernait spécifiquement les heures de pointe. Cette augmentation de plus de 3 % a été le détonateur de la plus importante fronde sociale depuis plus de trente ans dans ce pays d’Amérique latine réputé pour sa stabilité.

« Ces mesures ne résolvent pas tous les problèmes, mais il s’agit d’un premier pas important », a déclaré M. Piñera depuis le palais présidentiel de la Moneda. « Par-dessus tout, elles reflètent la ferme volonté de notre gouvernement et l’engagement fort de chacun d’entre nous en faveur d’un Chili plus juste et plus équitable sur le plan social », a-t-il ajouté.

Le Chili est en proie depuis le 18 octobre à une vague de contestation sociale sans précédent qui a fait 20 morts.

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