En Italie, la Ligue de Matteo Salvini triomphe à l’élection régionale en Ombrie

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Le premier test électoral pour le nouveau gouvernement italien a tourné à la catastrophe pour la gauche et le M5S, qui ont rassemblé moins de 8 % des voix.

Par Publié aujourd’hui à 14h56, mis à jour à 15h11

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Donatella Tesei et Matteo Salvini, à Pérouse, le 28 octobre.
Donatella Tesei et Matteo Salvini, à Pérouse, le 28 octobre. Matteo Crocchioni / AP

L’élection régionale du 27 octobre en Ombrie (centre de l’Italie) était annoncée, depuis des semaines, comme le premier véritable test politique pour la nouvelle coalition gouvernementale au pouvoir dans la Péninsule, moins de deux mois après son entrée en fonctions.

Dès la fermeture des bureaux de vote, dimanche soir à 23 heures, et la publication des premiers sondages de sortie des urnes, les deux composantes de la coalition, le Parti démocrate (centre gauche) et le Mouvement 5 étoiles (antisystème) ont dû se rendre à l’évidence : les électeurs d’Ombrie se sont exprimés sans ambiguïté, et leur verdict est pour eux désastreux. Avec 37,5 % des suffrages, le candidat qu’ils s’étaient choisi, Vincenzo Bianconi, est largement distancé par sa concurrente Donatella Tesei (Ligue, extrême droite), soutenue par l’ensemble des listes de droite, qui obtient 57,5 %.

Lundi matin, le candidat soutenu par la gauche et le M5S s’est montré beau joueur, assurant qu’il lui avait juste manqué « un mois » pour se faire connaître et installer sa candidature. Il aurait pu se montrer plus sévère envers les deux formations qui, après l’avoir choisi pour les représenter, ont fait le strict minimum pour le soutenir durant la campagne régionale.

Pour la Ligue et son chef, Matteo Salvini, ce résultat, inespéré dans son ampleur, est l’occasion rêvée pour installer à nouveau, dans l’opinion, l’image d’un parti conquérant, tout en tournant la page de l’échec cuisant de cet été.

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Avec 37 % des suffrages, la liste de la Ligue confirme sa poussée en Italie centrale, ainsi que son hégémonie à droite. Face à ce phénomène, la droite modérée paraît chaque jour plus affaiblie (moins de 6 % pour Forza Italia), tandis que les postfascistes de Fratelli d’Italia eux, continuent leur progression. Avec plus de 10 % des voix et des sondages nationaux très positifs, le parti de Giorgia Meloni apparaît chaque jour un peu plus comme la deuxième formation de la droite italienne.

Depuis Pérouse, la capitale de la région, où il était venu fêter la victoire de ses troupes, Matteo Salvini a adressé ses piques les plus dures en direction du Mouvement 5 étoiles qui, avec moins de 8 % des voix, sort laminé de cette consultation. « Les Italiens n’aiment pas les traîtres et ceux qui restent accrochés à leur fauteuil », a-t-il asséné, visant dans un même élan ses deux anciens alliés, le chef politique du M5S, Luigi Di Maio, et le président du Conseil, Giuseppe Conte. Plus tard, sur Radio24, il s’en est pris au gouvernement tout entier : « Le “Conte bis” n’est pas un gouvernement qui représente le peuple. Je ne pense pas qu’il pourra continuer longtemps comme ça. »

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