Après la mort de Baghdadi, la communauté internationale rappelle que « le combat continue »

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Plusieurs dirigeants internationaux voient la mort du chef djihadiste comme « une étape importante », mais rappellent que la guerre contre l’EI « n’est pas encore terminée ».

Publié aujourd’hui à 17h11, mis à jour à 17h13

Temps de Lecture 2 min.

Des Irakiens regardent les informations faisant état de la mort du chef de l’organisation Etat islamique, Abou Bakr Al-Baghdadi, à Najaf, le 27 octobre.
Des Irakiens regardent les informations faisant état de la mort du chef de l’organisation Etat islamique, Abou Bakr Al-Baghdadi, à Najaf, le 27 octobre. ALAA AL-MARJANI / REUTERS

Le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé dimanche 27 octobre la mort du chef du groupe Etat islamique (EI). Abou Bakr Al-Baghdadi a été tué lors d’une opération militaire américaine dans le nord-ouest de la Syrie, ce qui représente à ce jour le succès de politique internationale le plus retentissant pour le locataire de la Maison Blanche.

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L’homme le plus recherché du monde, considéré comme responsable de multiples exactions et atrocités en Irak et en Syrie mais aussi d’attentats sanglants dans plusieurs pays, avait été plusieurs fois annoncé mort ces dernières années.

« Je veux féliciter le président Trump pour cet accomplissement impressionnant », a réagi le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, en marge de la visite d’une base militaire. Pour l’Etat hébreu, pays frontalier de la Syrie, « l’élimination » du chef de l’EI « témoigne de notre détermination, de celle des Etats-Unis et de tous les pays libres à combattre les organisations et les Etats terroristes ».

« Cette réussite est une étape importante, mais la bataille continue », a toutefois nuancé M. Nétanyahou. 

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« Poursuivre le combat sans relâche »

Côté français, la ministre française des Armées Florence Parly « félicite nos alliés américains pour cette opération », tout en appelant à « poursuivre le combat sans relâche » contre son organisation. « Retraite anticipée pour un terroriste, mais pas pour son organisation », écrit la ministre sur Twitter.

La guerre contre l’EI « n’est pas encore terminée », a abondé son homologue britannique Boris Johnson sur Twitter. « Nous travaillerons avec nos partenaires de la coalition pour mettre un terme aux activités meurtrières, barbares de Daech [acronyme arabe de l’EI] une bonne fois pour toutes ».

« Une opération historique réussie »

« L’EI est l’organisation terroriste la plus meurtrière de notre génération. Leurs chefs ont tordu l’islam pour rallier des milliers de gens à leur cause maléfique », a quant à lui réagi le ministre de la défense britannique, Ben Wallace, saluant « l’action qui a été menée ».

De leur côté, les forces kurdes ont, par la voix du commandant des Forces démocratiques syriennes (FDS) loué « une opération historique réussie ». Mais, elles appellent à la prudence : « Les cellules dormantes [de l’organisation Etat islamique] vont venger Baghdadi. Donc on s’attend à tout, y compris des attaques contre les prisons. »

Partenaires de Washington durant la lutte contre l’EI en Syrie, les FDS détiennent des milliers de djihadistes, dont certains ont pris la fuite bénéficiant du chaos provoqué par l’intervention turque dans le nord du pays, début octobre.

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La Russie dit n’avoir « pas d’informations fiables »

Le porte-parole du ministère russe de la défense Igor Konashenkov a quant à lui affirmé n’avoir « pas d’informations fiables sur la conduite par les militaires américains d’une opération […] visant à une nouvelle élimination de l’ancien chef de Daesh, Abou Bakr Al-Baghdadi », rapporte le site de RT France. Selon lui, cet événement n’a dans tous les cas « aucune signification opérationnelle pour la situation en Syrie ni pour les actions des terroristes restants à Idlib. »

Donald Trump a pourtant remercié dimanche la Russie, ainsi la Turquie, la Syrie, l’Irak et les Kurdes, pour leur soutien lors de ce raid.



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