la police tire des lacrymogènes pour disperser des manifestants

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Les mobilisations prodémocratie ne semblent plus aussi massives qu’au début du mois. Mais les actions spontanées demeurent quasi quotidiennes.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h55

Temps de Lecture 2 min.

Dans le quartier de Tsim Sha Tsui à Hongkong, le 27 octobre.
Dans le quartier de Tsim Sha Tsui à Hongkong, le 27 octobre. PHILIP FONG / AFP

La police hongkongaise a encore fait usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, dimanche 27 octobre, pour tenter de disperser un rassemblement des militants pour la démocratie. La manifestation, non autorisée, se déroulait dans les rues commerçantes et touristiques de la pointe de la péninsule de Kowloon.

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L’ex-colonie britannique traverse depuis début juin sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des protestations et actions presque quotidiennes. C’est cette fois la pointe sud de Kowloon, sur la spectaculaire baie de Hongkong, qui a été le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et manifestants, y compris les rues donnant sur l’emblématique hôtel Peninsula dans le quartier de Tsim Sha Tsui.

Nombre de participants portaient des masques, en dépit de l’interdiction décrétée par l’exécutif de la région semi-autonome. Mais rares étaient ceux qui avaient revêtu l’attirail classique des radicaux comme les casques de chantier et les masques à gaz.

Scènes de confrontation

La tension était palpable dès le début de l’après-midi quand les forces de l’ordre se sont déployées en très grand nombre dans les artères proches du front de mer, où devait débuter une manifestation non autorisée par le gouvernement local.

Les policiers se sont mis à fouiller les gens, entraînant des scènes de confrontation au fur et à mesure que la foule grossissait. Des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc ont été tirés dans trois endroits différents, et les heurts ont contraint les protestataires à se disperser.

Dans un spectacle désormais récurrent à Hongkong, des manifestants ont érigé des barricades de fortune pour bloquer la circulation sur certaines artères. Ils ont notamment dévissé des barrières métalliques pour fermer l’accès de l’« avenue des Stars », promenade du front de mer à la gloire du cinéma local.

Attaques par des inconnus

Dans le quartier de Tsim Sha Tsui à Hongkong, le 27 octobre.
Dans le quartier de Tsim Sha Tsui à Hongkong, le 27 octobre. AMMAR AWAD / REUTERS

L’exécutif hongkongais, qui n’a offert aucune issue à cette crise, a largement laissé à sa police le soin de répondre aux manifestants, entraînant des confrontations de plus en plus fréquentes avec des radicaux qui n’hésitent pas à faire usage de cocktails Molotov, à vandaliser des commerces pro-Pékin, voire à agresser des gens qui ne sont pas d’accord avec eux.

Mais des figures du mouvement prodémocratie ont également été la cible d’attaques par des inconnus, sapant la réputation de stabilité et de sécurité de l’ex-colonie britannique. Ces derniers jours, les manifestations n’ont pas été aussi massives qu’au début du mois. Le mouvement a surtout pris la forme d’actions spontanées qui demeurent quasi quotidiennes.

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