Elu président de la Bolivie, Evo Morales exclut « toute négociation politique » avec l’opposition

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Son rival à l’élection Carlos Mesa a dit auparavant « rejeter » le dépouillement final, « une fraude électorale ». Il réclame un second tour.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 02h49

Temps de Lecture 1 min.

Malgré les tensions en Bolivie, Evo Morales a écarté toute éventualité d’un second tour. Le président bolivien a également exclu, samedi 26 octobre, « toute négociation politique » avec l’opposition, qui conteste les résultats de l’élection présidentielle du 20 octobre. « Je veux vous dire qu’ici, il n’y a pas de négociation politique, ici on respecte la Constitution et on respecte le parti qui a gagné les dernières élections », a-t-il déclaré alors que la contestation se poursuit en divers endroits du pays.

Lors d’un discours à Cochabamba, dans le centre du pays, le chef de l’Etat, dont la réélection, dès le premier tour, est officielle depuis la proclamation vendredi des résultats définitifs, a voulu répondre aux déclarations à la presse de son rival à l’élection, Carlos Mesa. Un peu plus tôt, celui-ci avait dit « rejeter » le dépouillement final, « ses conséquences politiques et juridiques » qui débouchent selon lui sur « une fraude électorale et bafouent la volonté du peuple ».

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Le centriste continue de réclamer un second tour, une demande soutenue par l’Union européenne, les Etats-Unis, l’Organisation des Etats américains (OEA), la Colombie et l’Argentine. Carlos Mesa a promis que les manifestations, qui avaient commencé dès le soir de l’élection, allaient s’intensifier à partir de lundi.

Les manifestations se poursuivent

Des manifestants, qui ont grimé une photographie du président élu, rassemblés à La Paz.
Des manifestants, qui ont grimé une photographie du président élu, rassemblés à La Paz. KAI PFAFFENBACH / REUTERS

Derrière des barricades érigées aux carrefours, des milliers de personnes continuaient samedi d’envahir les rues des principales villes du pays, coupant la circulation et agitant des drapeaux nationaux. A La Paz et à Santa Cruz, capitale économique du pays et bastion de l’opposition devenue le centre névralgique de toutes les manifestations, les Boliviens ont envahi les supermarchés, désormais soumis à des horaires d’ouverture partiels avec la grève commencée mercredi, pour s’approvisionner.

« Nous avons besoin des uns et des autres, pour lutter et obtenir ce second tour et notre démocratie », a tweeté Luis Fernando Camacho, le président de l’influent Comité Pro-Santa Cruz, une organisation conservatrice rassemblant commerçants, entrepreneurs et simples citoyens, à la tête de la contestation.

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Le Tribunal suprême électoral (TSE), l’organisme chargé d’organiser l’élection présidentielle, a officiellement proclamé M. Morales vainqueur vendredi avec 47,08% des voix contre 36,51%, soit un écart supérieur aux dix points de pourcentage nécessaires pour s’imposer au premier tour. Evo Morales a invité l’Organisation des Etats américains (OEA) à réaliser un audit, une proposition qui a été acceptée mais sans qu’on en connaisse les dates ou les conditions, près d’une semaine après la fermeture des bureaux de vote.

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