Menacée par des garde-côtes libyens, l’ONG Sea-Eye sauve 90 migrants en Méditerranée

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L’organisation a accusé des garde-côtes libyens de l’avoir menacée avec des armes. Elle n’a pas précisé où elle comptait débarquer les personnes secourues.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 17h22, mis à jour à 17h52

Temps de Lecture 1 min.

L’ONG allemande Sea-Eye a pu secourir, samedi 26 octobre, 90 personnes qui dérivaient dans un canot de sauvetage en Méditerranée. L’organisation a cependant accusé des garde-côtes libyens de l’avoir menacée avec des armes.

« Nous sommes sous le choc : nous n’avons jamais été menacés de la sorte ! », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) le porte-parole de l’ONG Gorden Isler. Il a déploré que « les pays de l’Union européenne laissent agir de tels individus armés au comportement brutal ».

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« Gens masqués et lourdement armés »

Après avoir reçu un appel de détresse venant de personnes à bord d’un canot de sauvetage au large des côtes libyennes, le navire Alan Kurdi a pu localiser l’embarcation à la dérive pour lui porter secours.

« Alors que nous avions déjà pu récupérer dix personnes à bord, notre bateau a été entouré par trois vedettes rapides sur lesquelles se trouvaient des gens masqués et lourdement armés », a expliqué M. Isler. Celles-ci ont effectué des tirs de prévention en l’air et dans l’eau, où étaient tombés plusieurs migrants, selon Sea-Eye.

L’ONG estime qu’elle ne se situait pas dans les eaux territoriales libyennes.

Un « préaccord » entre pays européens

L’organisation n’a pas précisé où elle comptait débarquer les personnes secourues. Cette opération intervient une semaine après le sauvetage de 104 personnes par le navire Ocean Viking de l’ONG SOS Méditerranée.

Un « préaccord » a été trouvé, le 23 septembre, entre la France, l’Allemagne, l’Italie et Malte, ces deux derniers pays étant en première ligne pour les arrivées de migrants. Cette initiative doit permettre d’éviter que les bateaux humanitaires restent bloqués en mer pendant des semaines en attendant que des pays acceptent, au cas par cas, d’accueillir les personnes secourues.

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Le chaos qui a suivi la chute de Mouammar Kadhafi, en 2011, a fait de la Libye la voie privilégiée pour les migrants originaires d’Afrique de l’Est, du Sahel et du Moyen-Orient, cherchant à rejoindre l’Europe. Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plusieurs milliers de migrants se trouvent bloqués dans le pays, dans des conditions déplorables.

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