Des manifestants exigent la démission de la maire de Rome

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Virginia Raggi « est en train de faire de notre ville un endroit qu’on a envie de fuir », accusent les organisateurs du rassemblement. La veille, les services publics avaient été frappés d’une grève pour dénoncer l’échec de la municipalité dans la gestion de la Cité éternelle.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 15h02, mis à jour à 15h05

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation à Rome pour demander la démission de la maire Virginia Raggi (M5S), le 26 octobre.
Manifestation à Rome pour demander la démission de la maire Virginia Raggi (M5S), le 26 octobre. ANDREAS SOLARO / AFP

Des centaines de personnes ont manifesté samedi 26 octobre à Rome pour demander la démission de la maire, Virginia Raggi (Mouvement 5 étoiles, M5S). Elle « est en train de faire de notre ville un endroit qu’on a envie de fuir, au lieu d’une ville où chacun puisse vivre dignement, travailler et construire l’avenir », ont accusé, avant le rassemblement, ses organisateurs, le mouvement Tutti per Roma (Tous pour Rome) : « Le monde entier a pitié de nous. »

La veille, les services publics avaient été frappés d’une grève pour dénoncer l’échec de la municipalité dans la gestion de la ville. Celle-ci avait été bien suivie notamment par les chauffeurs de bus ou les éboueurs.

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Première femme maire de Rome

Les rues de la Cité éternelle sont pleines de trous, les bus de la ville prennent parfois feu, et la crise permanente dans la collecte des ordures présente un danger sanitaire, avec les services de dératisation obligés d’accumuler les heures supplémentaires pour contrôler les poubelles débordantes près des sites touristiques, des immeubles d’habitation ou des écoles.

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Mme Raggi était devenue la première femme maire de Rome en 2016 en axant pour beaucoup sa campagne sur la colère qui avait suivi de nombreux scandales de corruption, révélant notamment l’infiltration des familles criminelles dans le vaste système de collecte des ordures. Mais elle n’a pas réussi à retourner la situation, et en avril expliquait que Rome subissait « l’assaut » des mafias bien décidées à ne pas lâcher un secteur très lucratif.

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