Ursula Von der Leyen, future présidente de la Commission européenne, cherche une majorité au Parlement

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La présidente élue cherche à élargir ses soutiens, y compris aux écologistes, alors que les eurodéputés n’ont toujours pas investi son équipe.

Par et Publié aujourd’hui à 10h45, mis à jour à 10h52

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Ursula von der Leyen, le 18 octobre à Bruxelles.
Ursula von der Leyen, le 18 octobre à Bruxelles. OLIVIER MATTHYS / AFP

Ursula von der Leyen, la future présidente de la Commission européenne, est à la recherche de la majorité parlementaire qui lui permettra de mener à bien son programme. La trouvera-t-elle ? La question était sur toutes les lèvres, mardi 22 octobre, à Strasbourg, alors que son prédécesseur, Jean-Claude Juncker, faisait ses adieux au Parlement de Strasbourg et qu’elle n’a toujours pas une équipe au complet.

Le Parlement européen devait voter, mercredi 23 octobre, l’investiture du nouveau collège. L’échec de trois candidats commissaires, dont la Française Sylvie Goulard, lors de leur audition par les eurodéputés, n’a pas permis de respecter ce calendrier.

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« Ce sera ric-rac, pronostique Raphaël Glucksmann, du groupe socialiste (S&D). D’autant qu’avec l’épisode Goulard les eurodéputés ont pris conscience de leur pouvoir. » Il n’est pas le seul à s’inquiéter du résultat du vote, qui devrait être reprogrammé dans un mois, pour une entrée en fonctions de la nouvelle Commission au 1er décembre. Les conservateurs du Parti populaire européen (PPE) comme les libéraux-démocrates de Renew, qui forment avec le S&D la majorité de Mme von der Leyen, jugent aussi que le compte n’y est pas et tentent d’obtenir quelques dernières concessions avant de se prononcer.

Changer d’intitulé pour éviter les amalgames

Renew et S&D veulent s’assurer que Margrethe Vestager et Frans Timmermans, les vice-présidents exécutifs respectivement chargés du numérique et du « green deal », auront les moyens de leurs ambitions, alors que c’est Valdis Dombrovskis, leur homologue PPE à l’économie, qui tiendra les cordons de la bourse. Ils veulent aussi que l’intitulé du portefeuille du Grec Margaritis Schinas, chargé de la « protection de notre mode de vie européen », soit modifié pour éviter tout amalgame malheureux avec la question migratoire.

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Les sociaux-démocrates aimeraient notamment aussi que le nom du portefeuille de Nicolas Schmit, commissaire luxembourgeois à l’emploi, prenne une coloration plus sociale. Renew, souligne le chef du groupe, Dacian Ciolos, veut « en savoir plus sur la conférence sur l’avenir de l’Europe » qu’il verrait bien animée par l’ex-premier ministre belge et figure des libéraux, Guy Verhofstadt.

Enfin, le PPE, appuyé par les socialistes, pousse à ce que le portefeuille qui avait été conçu pour Mme Goulard (marché intérieur, défense, numérique, politique industrielle) soit allégé, notamment des sujets culturels.

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