Vladimir Poutine se porte garant du retrait des forces kurdes à la frontière turque

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Conformément à l’accord signé avec la Turquie, police militaire russe et gardes-frontières syriens ont commencé à patrouiller dans le nord-est du pays.

Par et Publié aujourd’hui à 11h11, mis à jour à 15h44

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Les présidents truc, Recep Tayyip Erdogan, et russe, Vladimir Poutine, à  Sotchi, le 22 octobre.
Les présidents truc, Recep Tayyip Erdogan, et russe, Vladimir Poutine, à  Sotchi, le 22 octobre. SPUTNIK / VIA REUTERS

Après plus de six heures de discussions en tête à tête à Sotchi, la ville balnéaire russe du littoral de la mer Noire, les présidents russe, Vladimir Poutine, et turc, Recep Tayyip Erdogan, sont parvenus à un accord en dix points visant à sécuriser les territoires situés au nord-est de la Syrie. Des « décisions cruciales » ont été prises afin d’aider à « résoudre la situation plutôt critique qui s’est développée à la frontière syro-turque », a déclaré Vladimir Poutine, à l’issue de la rencontre.

C’est là que l’armée turque et ses supplétifs syriens ont lancé, le 9 octobre, une offensive contre les combattants kurdes considérés comme « terroristes » par Ankara qui craint, à terme, la formation d’un Kurdistan sur ses marches sud, susceptible de donner des idées aux 15 millions de Kurdes de Turquie.

Lâchées par les Etats-Unis, leur principal partenaire dans la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI), les forces kurdes syriennes se sont entendues avec Moscou et Damas pour éviter d’être massacrées par les Turcs et leurs affidés syriens connus pour leurs exactions, pillages, exécutions sommaires, enlèvements contre rançon.

Pour contrer l’avancée turque, l’armée de Bachar Al-Assad et la police militaire russe ont occupé les territoires tout juste évacués par les forces américaines. L’accord de Sotchi vient renforcer cet attelage.

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Mercredi 23 octobre à midi, la police militaire russe et les gardes-frontières syriens commenceront à patrouiller la zone ensemble sur une profondeur de trente kilomètres. Il s’agit de « faciliter le retrait » des combattants kurdes YPG et de leurs armes, conformément aux exigences de la partie turque. Le retrait doit être achevé dans un délai de cent cinquante heures, soit d’ici à mardi 29 octobre.

Avant tout, l’accord marque la fin de l’offensive turque contre les Kurdes, baptisée « Source de paix » par Ankara. « A ce stade, il n’existe pas de besoin de mener une nouvelle opération », a fait savoir le ministère turc de la défense dans un communiqué publié mardi soir.

« S’il est suivi, l’accord peut être une solution de long terme pour clore cette crise. Il y a quand même une sérieuse incertitude sur les développements à venir dans les prochaines heures et sur le retrait des forces kurdes. Si ce retrait a été négocié en amont entre Damas et les représentants kurdes, c’est un gros coup de la part de Moscou. S’il n’a pas été encore négocié, ce sera plus délicat », estime Maxime Soutchkov, expert pour le Moyen-Orient au Conseil russe pour les affaires internationales.

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