Poutine et Erdogan saluent un accord « décisif » et « historique » sur l’offensive en Syrie

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La Russie et la Turquie ont prévu de lancer des patrouilles communes dans le nord-est de la Syrie, après le désarmement des milices kurdes dans la région.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 20h44

Temps de Lecture 1 min.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, lors d’une conférence de presse à Sotchi, mardi 22 octobre.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et son homologue russe, Vladimir Poutine, lors d’une conférence de presse à Sotchi, mardi 22 octobre. ALEXEY DRUZHININ / AFP

Un « accord historique », pour Recep Tayyip Erdogan ; des solutions « décisives », selon Vladimir Poutine. A l’issue de négociations marathon à Sotchi, en Russie, les présidents turc et russe sont parvenus mardi 22 octobre à un accord prévoyant notamment de lancer des patrouilles communes dans le nord-est de la Syrie, après le désarmement des milices kurdes dans la région.

« Ces décisions sont selon moi très importantes, voire décisives, et vont permettre de résoudre une situation très tendue », a déclaré M. Poutine, au sujet de ce mécanisme destiné à éviter la reprise de l’opération militaire turque dans le nord-est de la Syrie contre des groupes armés kurdes. « Aujourd’hui, avec M. Poutine, nous avons conclu un accord historique pour la lutte contre le terrorisme, l’intégrité territoriale et l’unité politique de la Syrie, ainsi que pour le retour des réfugiés », a, pour sa part, déclaré M. Erdogan.

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Ankara prêt à frapper si les YPG ne se retirent pas de la « zone de sécurité »

La Turquie, qui réclame une « zone de sécurité » à sa frontière, qualifie de « terroristes » les combattants kurdes longtemps alliés de Washington dans la lutte contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI). Ankara a néanmoins suspendu son offensive jeudi, à la faveur d’une fragile trêve négociée entre Turcs et Américains, pour permettre aux forces kurdes des YPG (Yekînen Parastina Gel ; Unités de protection du peuple) de se retirer des zones frontalières. Cette pause devait expirer à 21 heures mardi, et le pouvoir turc s’est dit prêt à frapper si les YPG n’étaient pas retirés de la « zone de sécurité ».

Selon M. Erdogan, l’accord conclu avec M. Poutine, allié du régime de Damas, porte surtout sur les secteurs du nord-est de la Syrie dans lesquels les YPG sont présentes, mais où l’offensive turque n’avait pas été étendue avant sa suspension. Le retrait des forces kurdes, qui doit s’achever mardi soir, concerne une zone longue de 120 kilomètres entre les localités de Tal-Abyad et Ras Al-Aïn, principales cibles de l’offensive turque, dans le secteur central du nord-est de la Syrie.

Lire l’analyse : Un accord de cessez-le-feu temporaire en trompe-l’œil en Syrie

S’agissant des bandes frontalières situées à l’est et à l’ouest de ce secteur, les forces des YPG doivent s’en retirer « dans un délai de cent cinquante heures à partir du 23 octobre à midi [11 heures, heure française], au-delà de 30 kilomètres, avec leurs armes », a affirmé M. Erdogan. « Les fortifications et positions de l’organisation seront détruites », a-t-il ajouté.

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