Jean-Claude Juncker regrette le « temps perdu » à gérer le Brexit

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M. Juncker s’exprimait devant les eurodéputés alors que son mandat de président de la Commission européenne touche à sa fin.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 12h24, mis à jour à 12h29

Temps de Lecture 1 min.

« Je regretterai toujours la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne », a affirmé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne devant le Parlement européen à Strasbourg.
« Je regretterai toujours la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne », a affirmé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne devant le Parlement européen à Strasbourg. FREDERICK FLORIN / AFP

L’Union européenne a fait « tout ce qui était en [son] pouvoir » pour assurer un départ ordonné du Royaume-Uni. C’est ce qu’a affirmé, mardi 22 octobre, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lors d’un discours devant les eurodéputés à Strasbourg, alors que ses fonctions touchent à leur fin.

L’Union européenne est toujours suspendue à une ratification de l’accord négocié la semaine dernière entre Boris Johnson et l’UE. M. Juncker a rappelé que le Parlement européen ne pourrait pas ratifier ce nouvel avant qu’il n’ait passé le cap du Parlement britannique. « Nous devons regarder de très près les événements à Westminster, mais il n’est pas possible, il n’est pas imaginable que le Parlement [européen] ratifie l’accord avant que Westminster ne l’ait ratifié. D’abord Londres, puis Bruxelles et Strasbourg », a-t-il lancé, ce qui lui a valu une salve d’applaudissements des eurodéputés.

« Perte de temps »

Evoquant « une perte de temps et une perte d’énergie », le président de la Commission a aussi confié qu’avoir dû consacrer autant de son temps de président de la Commission européenne au Brexit le « peinait ». Il a ajouté :

« Je regretterai toujours la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne, mais au moins nous pouvons nous regarder en face et dire que nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour s’assurer que ce départ est ordonné. »

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De son côté, le président du Conseil européen Donald Tusk, également présent pour faire un bilan du dernier sommet européen, a fait état d’une « situation complexe à la suite des événements de ce week-end au Royaume-Uni, et la demande britannique pour une prolongation de la procédure de l’article 50 [la procédure de retrait] ». « Je consulte les dirigeants [des Vingt-Sept] sur la façon de réagir et déciderai dans les prochains jours », a-t-il expliqué.

Cette réaction va dépendre « de ce que le Parlement britannique décidera, ou ne décidera pas », a-t-il poursuivi, appelant à « être prêt à tous les scénarios ».

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A neuf jours de la date du 31 octobre à laquelle Boris Johnson n’a cessé de promettre que le Royaume-Uni quitterait l’Union européenne, le premier ministre britannique va affronter, mardi 22 octobre en fin de journée, deux nouveaux votes déterminants à la Chambre des communes qui diront sans doute s’il sera en mesure de tenir sa promesse d’un Brexit « coûte que coûte ».

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