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Plus de trois semaines après avoir été libéré à la suite d’une grâce présidentielle, l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, a tenu sa première allocution publique ce lundi. Un discours bref, sans annonce majeure, qui a laissé une partie de ses militants sur leur faim.
Un petit quart d’heure de discours en français et presque autant en wolof, devant des militants armés de sifflets et mégaphones, pendus aux lèvres de leur leader dans l’attente des consignes tant espérées. Ce lundi 21 octobre, Khalifa Sall est venu briser le silence auquel il a été contraint pendant les deux ans et demi de son incarcération à la maison d’arrêt de Rebeuss, à Dakar. C’est dire si les attentes étaient grandes, quand l’ex-maire de la capitale a foulé l’estrade de la salle de conférence d’un petit hôtel de la Voie de dégagement nord (VDN), paré de son iconique boubou blanc.
Quelques minutes avant la prise de parole de Khalifa Sall, ses partisans ne cachaient pas leurs attentes, précises. « Aujourd’hui, ce sont des retrouvailles avec Khalifa Sall, mais nous attendons surtout des déclarations phares allant dans le sens de l’obtention d’une amnistie. Le combat politique continue, et pour le mener nous avons besoin d’un leader éligible », assurait ainsi Dominique Diouf, secrétaire général du réseau des enseignants « Taxawu Khalifa » à Fatick, faisant référence à l’inéligibilité de Khalifa Sall à la suite de sa condamnation.
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