En même temps qu’Air India, le gouvernement Modi veut privatiser le pétrolier BPCL

0
100

[ad_1]

Plusieurs acteurs mondiaux du secteur pourraient être intéressés par la reprise de l’indien Bharat Petroleum Corporation, entreprise cotée dont la part détenue par l’Etat est estimée entre 4,4 et 7,6 milliards d’euros.

Par Publié aujourd’hui à 11h19

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Une raffinerie de la Bharat Petroleum Corporation, à Bombay, en 2008.
Une raffinerie de la Bharat Petroleum Corporation, à Bombay, en 2008. Punit Paranjpe / REUTERS

Durant son premier quinquennat (2014-2019), le premier ministre indien Narendra Modi a souvent déclaré que « le business de l’Etat n’est pas de faire du business ». Sous entendu : les fleurons de l’industrie nationale ont vocation à être privatisés. Mais cet objectif a buté sur une réalité plus complexe que prévu, et le gouvernement d’alors a dû se contenter de céder quelques participations minoritaires ici ou là. Et il a échoué à vendre Air India, qui était pourtant sa priorité.

Le leader nationaliste hindou, réélu triomphalement le 23 mai, entend profiter de son deuxième mandat pour changer cette donne, et même battre le record réalisé au début des années 2000 par le précédent premier ministre nationaliste, Atal Bihari Vajpayee. Rien que pour l’année fiscale en cours, M. Modi espère faire entrer 1 050 milliards de roupies (13,3 milliards d’euros) de recettes dans les caisses de l’Etat.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Inde tente de relancer une économie en berne

Le 30 septembre, son administration a ouvert la voie à la privatisation du groupe pétrolier Bharat Petroleum Corporation Ltd (BPCL), opération qui, à elle seule, pourrait représenter le tiers de cette somme, espère le service de gestion des actifs publics (Department of Investment and Public Asset Management, Dipam) du ministère des finances, soit au moins 4,4 milliards d’euros, sachant que la participation de l’Etat au capital s’élève à 53,3 %.

A la Bourse de Bombay, les analystes financiers sont encore plus optimistes. Au regard du cours de l’action, ils valorisaient, ces derniers jours, la part de l’Etat entre 6,8 et 7,6 milliards d’euros. BPCL, qui emploie 12 000 personnes et a réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 43 milliards d’euros pour un bénéfice légèrement supérieur à 900 millions d’euros, est la sixième plus grosse entreprise de l’Inde en volume d’activité.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi L’Inde face au ralentissement brutal de son économie

Dossier stratégique

Sa capacité de raffinage annuelle approche les 40 millions de tonnes, avec quatre usines majeures situées à Bombay (ouest), Cochin (sud), Numaligarh (nord-est) et Bina (centre). Elle possède un réseau de 15 000 stations-service de carburant (25 % du marché) et de 6 000 stations de distribution de gaz de pétrole liquéfié.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: