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Budapest a fait du président de la Commission la cible d’une campagne diffamatoire.
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Comme tous les électeurs, Miklos Janzso a reçu personnellement une lettre du gouvernement hongrois. Cette missive, signée par le premier ministre Viktor Orban lui-même, a été envoyée dans le cadre d’une campagne dévoilée le 19 février, dans ce pays d’Europe centrale qui compte 9,8 millions d’habitants. D’un genre un peu spécial, elle était accompagnée d’un tract, illustré par les visages ricanants du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du milliardaire américain d’origine hongroise George Soros. Cette image, placardée partout à Budapest et dans le reste du pays, a créé une vive polémique avec Bruxelles et au sein du Parti populaire européen (PPE), auquel appartiennent à la fois MM. Juncker et Orban. Le PPE a officiellement lancé, lundi 4 mars, la procédure de destitution du Fidesz, qui doit être examinée le 20 mars.
Intitulée « Vous avez le droit de savoir ce que prépare Bruxelles », la lettre explique que l’Union européenne « n’a rien appris des attaques terroristes » et que « les bureaucrates, qui veulent encore plus de migrants, concoctent de nouvelles mesures d’incitation à la migration ». Selon le premier ministre, la Commission européenne voudrait introduire des quotas obligatoires, affaiblir les frontières, faciliter l’immigration en distribuant des visas, donner plus d’argent aux ONG qui aident les réfugiés et réduire les aides financières des pays opposés à l’immigration. La Commission a réfuté point par point les allégations du premier ministre hongrois.
« On en a assez du lavage de cerveau »
« Tout cela est faux », affirme Miklos Janzso, qui milite dans un petit parti libéral nommé Momentum. « On en a ras-le-bol du lavage de cerveau. Depuis trois ou quatre ans, Viktor Orban utilise l’argent public pour sa propre propagande. Il répand des mensonges pour éviter qu’on l’interroge sur les vrais problématiques de politique intérieure. » Récemment, le site d’investigation Atlatszo a révélé que l’exécutif hongrois, qui a régulièrement recours à ce genre d’opérations, avait dépensé plus de 12 milliards de forints (38 millions d’euros) en 2017 pour répandre sa bonne parole. Ce n’est pas la première fois que la Commission européenne fait les frais de sa fureur.
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