Au Canada, les conservateurs croient en leurs chances

0
111

[ad_1]

Le chef du Parti conservateur Andrew Scheer, âgé de 40 ans, est vraisemblablement le seul candidat à avoir une chance de reprendre le pouvoir au premier ministre libéral Justin Trudeau, le 21 octobre lors des élections législatives.

Par Publié aujourd’hui à 04h48

Temps de Lecture 3 min.

Article réservé aux abonnés

Le chef de file du Parti conservateur canadien, Andrew Scheer, lors d’un meeting à Richmond Hill (Ontario), le 19 octobre.
Le chef de file du Parti conservateur canadien, Andrew Scheer, lors d’un meeting à Richmond Hill (Ontario), le 19 octobre. CARLOS OSORIO / REUTERS

Lors d’un meeting à La Prairie, dans la banlieue sud de Montréal, mardi 15 octobre, le candidat conservateur aux élections législatives canadiennes Andrew Scheer a motivé ses troupes, accompagné de son épouse Jill et de leurs cinq enfants. Devant une poignée de représentants de son parti, il a mêlé anecdotes de jeunesse, références à la culture populaire et promesses électorales, comme il le fait à chacune de ses apparitions.

L’issue des élections fédérales du 21 octobre est plus que jamais incertaine : les conservateurs et les libéraux étant respectivement à 32,5 % et 31,9 % des intentions de vote (sondage Nanos-Globe-CTV). On estime à 34 % le nombre d’électeurs encore indécis, dont près de 10 % qui confirmeront leur choix dans l’isoloir, selon l’institut de sondages Léger.

Lire aussi Canada : le rival de Trudeau forcé de se justifier sur sa double nationalité

Malgré un parcours politique sans faute, élu député dans la province de la Saskatchewan pour cinq mandats consécutifs, puis président de la Chambre des communes en 2011, et chef du Parti conservateur en 2017, Andrew Scheer, 40 ans, candidat au poste de premier ministre, a du mal à mobiliser au-delà de sa base et à se faire connaître, ce qui le désavantage par rapport à Justin Trudeau.

Toutefois, sa personnalité tranche avec celle de Stephen Harper, premier ministre conservateur de 2006 à 2015, décrié pour son attitude froide et austère. Idéologiquement plus conservateur que ce dernier sur des questions familiales et morales, il se dit contre l’avortement, le mariage entre personnes de même sexe et la légalisation du cannabis. Catholique pratiquant dont la mère infirmière était engagée dans le mouvement anti-avortement, le candidat a néanmoins promis qu’il voterait contre toute mesure visant à rouvrir le débat sur le sujet, légal au Canada depuis 1988.

Sa priorité au pouvoir sera d’abolir la taxe sur le carbone mise en place par le gouvernement Trudeau pour lutter contre le réchauffement climatique, Andrew Scheer jugeant ce prélèvement « inefficace ». Promouvant une production de pétrole locale, il a répété tout au long de la campagne sa volonté de construire un « corridor énergétique », dotant ainsi le quatrième producteur mondial d’or noir de projets d’infrastructures.

« Déficit extravagant »

Il a axé sa campagne sur la baisse des impôts pour « remettre plus d’argent dans les poches des Québécois » et s’engage à ramener le pays à l’équilibre budgétaire en cinq ans. Au cours des dernières années, la dette publique est passée de 616 milliards de dollars canadiens (420 milliards d’euros), lorsque Justin Trudeau a pris le pouvoir durant l’exercice financier 2015-2016, à 685,5 milliards en 2018-2019, le pays affichant pourtant une bonne santé économique.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: