L’opération reconquête de Von der Leyen

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La future présidente de la Commission européenne multiplie les contacts avec le Parlement européen pour essayer de construire une majorité stable.

Par Publié aujourd’hui à 21h39

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Ursula Von der Leyen a été invitée à participer à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, jeudi 17 et vendredi 18 octobre.
Ursula Von der Leyen a été invitée à participer à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, jeudi 17 et vendredi 18 octobre. JOHN THYS / AFP

C’était son premier sommet européen. Ursula von der Leyen n’a pas encore pris la tête de la Commission, mais elle avait été invitée à participer à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, jeudi 17 et vendredi 18 octobre.

Une première immersion pour celle qui, d’ici quelques semaines, remplacera Jean-Claude Juncker. Mais les Etats membres en ont aussi profité pour entendre Mme Von der Leyen sur la manière dont elle voit ses cent premiers jours à la tête de l’exécutif communautaire. Car ses débuts n’ont pas été convaincants et ils avaient sans aucun doute des messages à lui faire passer pour la suite.

Alors que le Parlement européen n’a validé sa nomination qu’à une très courte majorité le 16 juillet, elle a par ailleurs dû renoncer à trois de ses commissaires – le Hongrois Laszlo Trocsanyie, la Roumaine Rovana Plumb et la Française Sylvie Goulard –, après l’examen de leur candidature par les eurodéputés.

En ces deux occasions, la majorité politique que Mme Von der Leyen pensait avoir constituée autour de trois groupes politiques – les conservateurs du PPE, les sociaux-démocrates des S&D et les libéraux de Renew (dont la liste macroniste Renaissance constitue la première formation politique) – est apparue très faible.

« Crise institutionnelle »

La nomination de l’ex-ministre de la défense d’Angela Merkel a été particulièrement mal vécue au Parlement européen, où le PPE et, dans une moindre mesure, les S&D revendiquaient la présidence de l’exécutif européen pour leur tête de liste. Le conservateur allemand Manfred Weber, aujourd’hui président du groupe PPE à l’Assemblée législative, et le travailliste néerlandais Frans Timmermans, nommé vice-président de la Commission, ont encore du mal à digérer l’épisode.

« Les trois groupes [du Parlement européen] ont commencé un processus physico-chimique qui s’appelle la pyrolyse » et qui a pour effet de « tout détruire », a expliqué M. Macron, vendredi, à l’issue du conseil européen. « Ça a marché, on a trois commissaires en moins, un dans chaque groupe. Mais ça ne permet pas d’avoir une Commission forte avec une majorité forte et un projet ambitieux », a-t-il poursuivi, évoquant une « crise institutionnelle ».

Au-delà de cette analyse, M. Macron est revenu sur la responsabilité de Mme Von der Leyen, dans l’éviction de Mme Goulard. Il a évoqué les assurances que lui avait données la présidente de la Commission, pour qui les risques liés à la nomination de la Française (visée par une enquête dans l’affaire des emplois fictifs du MoDem), a-t-il rapporté, étaient « encadrables ».

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