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La controverse qui embarrasse Oleksiï Hontcharouk intervient au moment où le président ukrainien Volodymyr Zelensky est critiqué par les nationalistes.
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Il affirme être venu presque par mégarde, sans savoir que le concert auquel il allait assister était celui d’un groupe néonazi, assurant, aussi, ignorer que l’événement était organisé par Andriï Medvedko, figure de l’extrême droite ukrainienne accusé d’avoir assassiné un journaliste prorusse. Jeudi 16 octobre, le ton était celui du mea culpa pour le premier ministre ukrainien, Oleksiï Hontcharouk, après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une photo le montrant, quatre jours plus tôt, sur la scène d’un show du groupe Sokyra Peruna (la « hache de Perun », un dieu slave), dont l’emblème – qui se veut une croix gammée stylisée – tout comme les titres-phares – Les Héros de ma race, ou Gloire aux skinheads de la Rus’– laissent peu de place à la nuance.
Sur un long message publié sur Facebook, le plus jeune premier ministre de l’histoire démocratique de l’Ukraine (35 ans) explique s’être rendu dimanche, à une soirée consacrée aux vétérans sans savoir que celle-ci serait ponctuée de chansons néonazies. « Des dizaines de milliers d’Ukrainiens sont morts en défendant l’Ukraine. Des dizaines de milliers de nos gars continuent à défendre notre ciel paisible chaque jour, à Kiev, à Marioupol ou à Lviv. Nous ne les trahirons jamais », écrit le ministre. « Politiser la situation est inapproprié, ce n’est pas au gouvernement de dicter ce que nos défenseurs doivent chanter, dit-il, ajoutant : En ce qui concerne le concert, je n’ai rien à voir avec ça. (…) Je n’avais aucune idée de qui était invité en tant qu’artiste. Pour que les choses soient claires : je ne partage rien avec le nazisme, le fascisme ou le communisme. »
La visite du premier ministre à cette petite fête a été pourtant saluée à grand renfort de « 88 » (code signifiant Heil Hitler) par divers nostalgiques du IIIe Reich, dont Andriï Medvedko, indique le Kyiv Post. Le site ukrainien note également que l’un des premiers à avoir diffusé la photo du chef du gouvernement en mauvaise posture n’est autre que Yevhen Karas, leader de l’organisation d’extrême droite C14 connue pour ses attaques de camps roms dont le nom est une référence aux « 14 mots » du suprémaciste blanc américain David Lane (contenus dans son slogan « Nous devons sécuriser l’existence de notre peuple et un futur pour les enfants blancs »).
Un « traître » prêt à toutes les concessions
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