Pour Macron, la « renaissance » de l’Europe passe par plus de protection

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Dans une tribune publiée lundi dans les médias de vingt-huit pays de l’UE, le président français tourne la page du discours de la Sorbonne, qui avait marqué le début du quinquennat.

Par Jean-Baptiste Chastand Publié aujourd’hui à 06h34, mis à jour à 06h49

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Le temps de la « refondation » de l’Europe s’est soldé par un bilan inégal, alors voici venu le temps de la « renaissance ». Dans une tribune publiée lundi 4 mars dans les médias de vingt-huit pays européens, Emmanuel Macron tourne la page du discours de la Sorbonne, qui avait marqué en septembre 2017 le début du quinquennat en promettant une refondation de l’Europe. A moins de trois mois des élections européennes du 26 mai, l’heure est à un programme moins large, peut-être plus applicable, même si certaines propositions risquent d’être controversées.

Finie l’époque du grand discours proeuropéen qui devait déclencher un vaste débat sur tous les sujets dans tout le continent. Face aux « nationalistes sans solution » et au Brexit, lee nouveau projet européen du chef de l’Etat est désormais autant resserré sur le fond que sur la forme.

En quatre pages, le président français décline son projet de « renaissance européenne » en une dizaine de propositions regroupées en trois thèmes : « la liberté, la protection et le progrès ». Ces propositions doivent se concrétiser lors d’une « conférence pour l’Europe » que le président français espère réunir d’ici la fin de l’année 2019. A cette occasion, la possibilité d’une « révision des traités » ne doit pas être un « tabou ». Mais la grande ambition « d’une Europe souveraine, unie et démocratique » prononcée à la Sorbonne, dont la terminologie même pouvait évoquer une volonté de saut fédéraliste, a été remisée.

Lire aussi : Pour les européennes, Macron monte au front

Propositions plus intergouvernementales

Désormais, les propositions les plus marquantes sont de nature plus intergouvernementale. Surtout, elles tournent en priorité autour de la sécurité et de la défense. Le mot « zone euro » n’est par exemple pas cité une seule fois, alors qu’il l’avait été 18 fois à la Sorbonne. Le président français semble donc se contenter de la maigre ébauche de budget de la zone euro, dont les contours ont été actés en décembre mais dont le fonctionnement exact est toujours en discussion. Il ne parle plus non plus de « convergence fiscale » au sein de l’Europe, malgré le peu d’avancées sur cette question depuis son élection.

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