L’entrée en fonctions de la Commission européenne devrait être retardée

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Emmanuel Macron multiplie les rencontres pour tenter de reprendre la main après le rejet de la candidature de Sylvie Goulard.

Par Publié aujourd’hui à 11h35

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Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, à l’Elysée, le 14 octobre.
Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, à l’Elysée, le 14 octobre. GONZALO FUENTES / REUTERS

Emmanuel Macron est à la manœuvre. Après le revers qui lui a été infligé quand les eurodéputés ont recalé la candidature de Sylvie Goulard pressentie pour être commissaire au marché intérieur, le chef de l’Etat essaie de reprendre l’initiative en Europe. Et de sauver le portefeuille très fourni qu’il avait négocié pour la France avec la future présidente de l’exécutif communautaire, Ursula von der Leyen.

A quelques jours du sommet européen des 17 et 18 octobre, le président de la République multiplie les rencontres. Lundi 14 octobre, M. Macron a reçu à l’Elysée Mme von der Leyen et Donald Tusk, l’actuel président du Conseil européen. Dimanche, il avait dîné avec la chancelière allemande Angela Merkel, après avoir déjeuné, vendredi, avec le premier ministre hongrois Viktor Orban.

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Jeudi 17 octobre, il assistera au pré-sommet organisé par les libéraux de Renew Europe, le troisième groupe politique au Parlement européen, dont les élus de La République en marche constituent la première délégation. Une première. Il y côtoiera, entre autres, Xavier Bettel, chef du gouvernement luxembourgeois, Mark Rutte, son homologue néerlandais ou encore Charles Michel, le premier ministre belge appelé à prendre la présidence du Conseil européen.

« On ne va pas tourner la page en proposant tout de suite un candidat [pour remplacer Mme Goulard], expliquait-on à l’Elysée lundi soir, il faut d’abord un temps de clarification ». Il fallait aussi apaiser les choses, alors que M. Macron avait manifesté son exaspération après le rejet de Mme Goulard, n’hésitant pas à mettre en cause publiquement les insuffisances de Mme von der Leyen dans cette séquence.

Paris « doit présenter un poids lourd, pas un techno, ni un junior », commente un commissaire actuel.

L’Elysée a aussi bien du mal à trouver un remplaçant à Mme Goulard. Pour garder le portefeuille qui avait été négocié avec Mme von der Leyen, Paris « doit présenter un poids lourd », commente un commissaire actuel, « pas un techno, ni un junior ». Car, dans l’organisation arrêtée par l’ancienne ministre allemande de la défense, la France s’est vue attribuer un empire au sein de l’exécutif européen : avec le marché intérieur, la défense, l’espace, la politique industrielle, ou encore le numérique, elle met la main sur trois directions générales, plus de trois mille fonctionnaires et une sphère d’influence sans précédent.

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