Le patron des patrons marocain démissionne après des propos sur l’Algérie

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Salaheddine Mezouar aurait estimé, lors d’un forum économique à Marrakech, que l’armée algérienne devait « ouvrir la voie à la démocratisation du pays ».

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h04, mis à jour à 10h25

Temps de Lecture 1 min.

Le patron des patrons marocains, Salaheddine Mezouar, à Rabat, le 14 février 2019.
Le patron des patrons marocains, Salaheddine Mezouar, à Rabat, le 14 février 2019. AFP

Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, a démissionné, dimanche 13 octobre, après avoir tenu des propos sur la situation politique en Algérie, vivement critiqués par le gouvernement de son pays, ont rapporté des médias marocains. Le patron des patrons et ex-ministre des affaires étrangères a justifié sa démission par des « contraintes personnelles majeures », selon un courrier aux membres du CGEM publié par plusieurs sites d’informations.

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Sa décision a été annoncée peu après la publication par le ministère marocain des affaires étrangères d’un communiqué désavouant M. Mezouar, en dénonçant des déclarations sur l’Algérie prononcées lors d’un forum économique. « La CGEM ne peut se substituer au gouvernement de Sa Majesté le roi dans la prise de positions sur les questions internationales et notamment le développement dans ce pays voisin. La position du royaume du Maroc a ce sujet est claire et constante », a dit le communiqué.

« Le royaume du Maroc a décidé de s’en tenir a une attitude de non-ingérence par rapport aux développements en Algérie (…). Il n’a ni à se mêler des développements internes que connaît ce pays voisin, ni à les commenter », d’après le même texte.

« Mouvement pacifique »

Le communiqué du ministère marocain affaires étrangères ne mentionne pas les propos reprochés à M. Mezouar mais, selon des médias marocains, le chef du patronat avait salué, lors d’un récent forum économique international à Marrakech, « le mouvement pacifique que connaît l’Algérie ». Il avait estimé que « l’armée au pouvoir » se devait « de composer avec le peuple pour ouvrir la voie à la démocratisation du pays ».

Contactés par l’AFP, le ministère des affaires étrangères tout comme la CGEM n’étaient pas joignables dans l’immédiat.

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L’Algérie connaît depuis le 22 février, un mouvement inédit de contestation nommé Hirak, qui a poussé le 2 avril le président Abdelaziz Bouteflika à démissionner, mais se poursuit en réclamant le départ de l’ensemble du système en place depuis des décennies.

Les relations entre l’Algérie et le Maroc sont très délicates et la frontière commune est fermée depuis plus de deux décennies.

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