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Une étude révèle que 20% des femmes enceintes boivent de l’alcool chaque semaine. Elles sont par contre 60% à y renoncer complètement.
Tenir neuf mois de grossesse sans aucune goûte d’alcool: Pour de nombreuses femmes enceintes, c’est mission impossible. C’est ce que révèle une étude de la Clinique d’obstétrique de l’Hôpital universitaire de Zurich, citée dans les colonnes du journal «Le Matin Dimanche» et relayée par nos confrères de 20minuten. Quelque 3000 femmes ont participé à l’enquête.
Seules 60% des femmes enceintes sont abstinentes. Les autres continuent à consommer de l’alcool. 20% boivent une ou deux fois par semaine. Cependant, elles évitent tout alcool fort et se gardent de se saouler.
Selon Ana Paula Simões-Wüst, directrice de l’étude, «les femmes enceintes ne semblent pas boire parce qu’elles ont un problème de dépendance, mais parce que cela fait partie de leur quotidien et qu’elles ne veulent pas y renoncer.»
Du sang de la mère à celui du fœtus
Pour autant, ce comportement n’est pas sans risque pour leur progéniture. «L’enfant à naître boit à chaque gorgée», explique Rolf Temperli, pédiatre et membre du comité des Médecins de famille et de l’enfance. Qu’il s’agisse de vin ou de bière, l’alcool passe directement du sang de la mère à celui du fœtus et peut provoquer des troubles irréversibles, s’alarme le spécialiste.
Chaque année, 800 enfants naissent en Suisse atteints d’une anomalie fœtale due à l’alcool. Juste un verre de vin par jour peut affecter le développement sain du bébé. Les déficits intellectuels ou psychiques comme les difficultés d’apprentissage, de concentration ou des comportements agressifs peuvent en découler.
Vulnérabilité accrue au premier trimestre
Le pire est de boire au début de la grossesse. Bien que l’ovule fécondé soit protégé entre les sept et dix premiers jours, l’embryon est très vulnérable, surtout durant le premier trimestre de la grossesse.
Dans des situations extrêmes, la consommation d’alcool peut avoir des conséquences sur le cœur, le squelette et les organes sensoriels du bébé. Le risque de se retrouver à la naissance avec un enfant mal formé ou mentalement atteint est bien évident. Cela «est évitable à 100% si les futures mères renoncent à l’alcool,» souligne Temperli.
Pour les spécialistes, il s’avère important de renforcer la prise de conscience et pour ce faire, «il faudrait que les gynécologues parlent de cela (les risques liés à l’alcool) à chaque contrôle annuel,» mentionne Ana Paula Simões-Wüst.
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