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Les autorités kurdes ont réclamé « une intervention rapide pour empêcher une catastrophe dont les conséquences ne se limiteront pas à la Syrie ».
Des familles de membres du groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont fui le camp de déplacés d’Aïn Issa, dans le nord de la Syrie, situé à proximité des combats entre forces kurdes et turques, ont annoncé dimanche 13 octobre les autorités kurdes. Plus d’une centaine de personnes, des femmes et des enfants sont concernés, selon un responsable du camp, qui abrite plusieurs milliers de personnes.
L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a confirmé qu’« environ une centaine » de femmes et d’enfants des familles de l’EI ont pris la fuite. L’ONG, basée à Londres et travaillant avec un réseau d’informateurs sur le terrain syrien, a précisé qu’il s’agissait d’étrangères mais sans être en mesure de donner leurs nationalités.
« Empêcher une catastrophe »
S’adressant à l’Organisation des Nations unies (ONU) ainsi qu’à la coalition internationale emmenée par Washington mise en place pour lutter contre les djihadistes, les autorités kurdes ont réclamé « une intervention rapide pour empêcher une catastrophe dont les conséquences ne se limiteront pas à la Syrie ».
Depuis le début de l’offensive lancée par Ankara et ses supplétifs syriens contre leurs régions dans le nord de la Syrie en guerre, les autorités kurdes ont maintes fois mis en garde contre une résurgence de l’EI. Elles ont assuré que le chaos sécuritaire pourrait permettre à l’EI de libérer les milliers de djihadistes et leurs familles qui sont retenus dans des prisons ou des camps de déplacés.
Quelque 12 000 combattants de l’EI – des Syriens, des Irakiens mais aussi 2 500 à 3 000 étrangers originaires de cinquante-quatre pays – sont détenus dans les prisons des Kurdes, selon leurs statistiques officielles. Les camps de déplacés accueillent quelque 12 000 étrangers, 8 000 enfants et 4 000 femmes.
Pour protester contre cette offensive menée par la Turquie, plusieurs pays européens, dont l’Allemagne, ont annoncé ces derniers jours suspendre la vente d’armes à Ankara. La France en fait partie depuis samedi, et ce afin d’exprimer « sa ferme condamnation de l’offensive unilatérale engagée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie ».
Depuis le début de l’offensive turque contre une milice kurde syrienne, mercredi, plus de 130 000 personnes ont été déplacées, selon l’ONU.
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