Au Mozambique, neuf islamistes tués dans des combats avec l’armée

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C’est la première fois que ministère de la défense mozambicain reconnaît s’être opposé à des « djihadistes », « malfaiteurs insurgés » dans l’extrême nord du pays.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 16h39

Temps de Lecture 2 min.

Dans l’extrême nord du Mozambique, la province du Cabo Delgado où ont eu lieu les combats des forces de défense contre djihadistes, le 5 octobre 2019.
Dans l’extrême nord du Mozambique, la province du Cabo Delgado où ont eu lieu les combats des forces de défense contre djihadistes, le 5 octobre 2019. Google Maps

Neuf combattants islamistes ont été tués la semaine dernière dans l’extrême nord du Mozambique au cours de violents affrontements avec l’armée, a annoncé, mardi 8 octobre, le ministère mozambicain de la défense dans un communiqué.

Cette déclaration officielle est la première dans laquelle les autorités du Maputo reconnaissent que des combats les opposent au mystérieux groupe djihadiste qui sème la terreur depuis deux ans dans la province du Cabo Delgado.

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Ces combats « contre les malfaiteurs » se sont déroulés samedi et « ont abouti à l’élimination de neuf d’entre eux », a indiqué le ministère, sans donner d’autres détails.

Selon des sources locales, l’opération de l’armée visait un camp djihadiste situé dans les forêts proches du village de Mitope, dans le district de Mocimboa da Praia. « Cet endroit est considéré comme la plus importante base des insurgés dans la région », a déclaré à l’AFP une source locale.

« Les insurgés ont riposté et tué un citoyen russe qui accompagnait les troupes du gouvernement, a précisé sous couvert d’anonymat à l’AFP un responsable local. De nombreux insurgés ont été tués lors de l’attaque, mais leur nombre reste encore à confirmer. »

Présence russe

Désignés sous le nom d’Al-Chabab (les jeunes en langue arabe), ces djihadistes ont multiplié depuis deux ans les attaques meurtrières dans le Cabo Delgado, tuant au moins 300 civils et faisant des dizaines de milliers de déplacés.

Le gouvernement du président Filipe Nyusi a déployé d’importants renforts dans la région, qui abrite de grandes réserves sous-marines de gaz, et promis d’éradiquer ces islamistes, sans résultats pour l’instant.

L’armée n’avait jusque-là jamais confirmé avoir affronté ceux qu’elle continue de désigner comme des « criminels ».

En 2018, Maputo a signé avec Moscou un accord sur l’envoi de conseillers militaires russes dans ce pays où ils étaient très présents à l’époque soviétique.

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Depuis septembre, les médias locaux ont rapporté la présence de militaires russes, équipés notamment d’hélicoptères, dans le Cabo Delgado. Le ministère mozambicain de la défense s’est refusé à le confirmer. Interrogé mardi sur la mort d’un soldat russe au Mozambique, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a nié tout déploiement de militaires de son pays. « Il n’y a pas de soldats russes là-bas », a assuré M. Peskov à la presse.

Les « Chabab » n’ont jamais revendiqué aucune des opérations qui leur ont été attribuées. L’Etat islamique (EI) s’est récemment dit l’auteur de plusieurs attaques survenues au Mozambique, mais de nombreux experts restent sceptiques au sujet de son influence dans la région.

Des élections présidentielle, législatives et provinciales sont prévues le 15 octobre au Mozambique. Elles semblent promises au Frelimo, au pouvoir depuis 1975.

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