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Ce débat sans vote a été lancé lundi à 16 heures par le premier ministre, Edouard Philippe, en attendant d’éventuelles décisions de l’exécutif, notamment sur les soins aux migrants.
C’est un thème hautement sensible qui divise jusque dans la majorité : quel cap pour la politique migratoire de la France ? Comme voulu par Emmanuel Macron, l’Assemblée nationale aborde, lundi 7 octobre, ce thème, en attendant d’éventuelles décisions de l’exécutif, notamment sur les soins aux migrants.
Le coup d’envoi de ce débat sans vote a été donné à 16 heures par le premier ministre, Edouard Philippe, suivi par Jean-Yves le Drian, pour les affaires étrangères, Christophe Castaner, pour l’intérieur, et Agnès Buzyn pour la santé.
Les orateurs des différents groupes politiques, dont Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI), doivent prendre ensuite la parole pendant plus de deux heures et demie, et les ministres leur répondront. Un débat similaire aura lieu au Sénat, mercredi.
Souhait d’un débat « dans des conditions apaisées »
Le gouvernement va présenter « six axes de travail », dont une réflexion sur les prestations sociales accordées aux demandeurs d’asile, « pour faire en sorte que la France ne soit pas moins accueillante mais pas forcément plus attractive non plus », a indiqué Matignon.
Depuis plusieurs mois, le président de la République, Emmanuel Macron, insiste sur ce thème de l’immigration, persuadé que la présidentielle de 2022 se jouera sur les sujets régaliens et qu’il se retrouvera à nouveau face à Marine Le Pen :
« Si nous n’avons pas le courage de regarder en face la demande de maîtrise exprimée par tous nos concitoyens (…), nous ne serions pas lucides. »
« Je pense que nous avons loupé ces dernières années l’intégration telle que nous aurions dû la réussir », a jugé lundi Christophe Castaner. Quant au ministre des relations avec le Parlement, Marc Fesneau, il met en avant que le gouvernement revendique de lancer ce débat « dans des conditions apaisées » et non « en période de crise ».
Le Pen dénonce la « politique d’immigration laxiste »
Peu avant l’ouverture du débat, Marine Le Pen a lancé sa conférence de presse sur un refrain de victoire. « La thématique de l’immigration s’est invitée… Pardon, s’est imposée par la force des urnes et le poids du vote national. Nos électeurs voient là l’efficacité de leur vote. » Face aux journalistes venus en nombre, la présidente du Rassemblement national ne manque pas d’en profiter pour lancer un appel aux urnes, en vue du prochain scrutin de mars 2020 : « L’immigration coûte à tous les étages (…). C’est pourquoi, je le répète, le vote aux municipales est important. »
Regrettant de ne disposer que de cinq minutes de temps de parole à la tribune sur les quatre heures de débat prévues, Marine Le Pen a usé de la rhétorique lepéniste traditionnelle, dénonçant une « submersion migratoire » aggravée par la « politique d’immigration laxiste » du gouvernement, avant de dérouler les propositions non moins habituelles de l’ex-FN, comme la fin du droit du sol ou le remplacement de l’Aide médicale de l’Etat (AME) par l’« AMU » (« aide médicale urgente »), où seuls les soins d’urgence vitale seraient assurés.
Marine Le Pen a également, de nouveau, fait le lien entre immigration et terrorisme, en évoquant la tuerie de la Préfecture de police de Paris et le « danger islamiste (…) mortel que le gouvernement aggrave chaque jour davantage avec sa politique insensée d’immigration ». « Nous sommes dans le déni et le mensonge d’Etat », a-t-elle conclu, renouvelant son appel à la démission du ministre de l’intérieur : « L’indigent et encombrant ministre Castaner (…) devrait de lui-même tirer les conséquences de ce drame dont il est politiquement responsable. »
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