Donald Trump sur la corde raide

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Publié aujourd’hui à 11h44, mis à jour à 11h44

Ce jeudi 25 juillet, Donald Trump exulte. La veille, l’audition à la Chambre des représentants du procureur spécial Robert Mueller a mis un terme définitif à « l’enquête russe », qui a empoisonné sa présidence depuis son arrivée à la Maison Blanche début 2017. Sur son compte Twitter, qui permet de lire à livre ouvert ce chef d’Etat sans pareil, il s’en félicite bruyamment. A l’en croire, le voilà innocenté des accusations de collusion avec la Russie pendant la campagne présidentielle de 2016 et d’obstruction à la justice. Dès lors, son agenda du jeudi a des allures de vacances : un passage au Pentagone, où son nouveau secrétaire à la défense, Mark Esper, prend ses fonctions à 11 h 15, puis une cérémonie à la Maison Blanche en l’honneur des travailleurs américains, à 15 h 30. C’est tout pour la partie officielle.

Ce jour-là, le président a donc tout le loisir de consacrer une demi-heure à un appel téléphonique à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, ancien comédien élu à la surprise générale en avril et désormais maître du jeu à Kiev, après sa récente victoire aux législatives. Peu après 13 heures, la Maison Blanche rapporte leur échange dans un communiqué laconique. On y apprend simplement que Donald Trump a félicité son interlocuteur, évoqué avec lui les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays et envisagé une future rencontre.

Ce laconisme vole pourtant en éclats deux mois plus tard. Sous la pression des démocrates, qui ont déclenché, la veille, une procédure en destitution, la Maison Blanche se résigne, le 25 septembre, à publier le compte rendu tiré de cette conversation. Donald Trump est en effet accusé par un lanceur d’alerte anonyme d’avoir utilisé sa fonction pour demander à un pays étranger d’enquêter sur l’un de ses adversaires politiques, l’ancien vice-président démocrate Joe Biden. Et le document publié par la Maison Blanche est accablant.

Envie d’en découdre

Enchaînement et rythme des événements, révélations en apparence embarrassantes, rôle central de ce président qui a laissé derrière lui autant de traces de son ADN politique qu’on puisse l’imaginer : l’affaire ukrainienne a tout de « l’orage parfait », expression forgée par un météorologue américain pour décrire, en 1991, un phénomène climatique hors normes. L’enquête russe, par comparaison, relèverait presque de la grosse averse.

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