Trump sur la défensive face à de nouveaux éléments embarrassants

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L’existence d’un nouveau lanceur d’alerte comme la divulgation de conversations SMS alimentent les soupçons des élus démocrates et affaiblissent la Maison Blanche.

Par Publié aujourd’hui à 05h32

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Donald Trump face aux journalistes à la Maison Blanche à Washington, le 4 octobre.
Donald Trump face aux journalistes à la Maison Blanche à Washington, le 4 octobre. EVAN VUCCI / AP

Près de deux semaines après le déclenchement d’une procédure de destitution visant Donald Trump par la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis, les éléments nouveaux continuent d’alimenter les soupçons des démocrates.

Au cours du week-end, le cabinet d’avocats chargé de la défense du lanceur d’alerte à l’origine de toute l’affaire a ainsi confirmé les informations de la presse américaine à propos de l’existence d’une seconde personne qui aurait adressé à ses autorités de tutelle un signalement allant dans le même sens que le premier. Cette personne, dont l’identité reste inconnue, comme celle de la première, a « fait une déposition protégée par la loi et ne peut pas subir de représailles », a précisé le cabinet d’avocats.

Toute l’affaire est partie d’une conversation téléphonique entre le président des Etats-Unis et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, le 25 juillet.

Alors que son interlocuteur soulignait les besoins en armement de son pays, le locataire de la Maison Blanche lui avait demandé « une faveur », une enquête sur le rôle joué hypothétiquement par l’Ukraine au profit des démocrates lors de la présidentielle américaine de 2016. Donald Trump avait aussi suggéré des investigations visant Burisma, l’entreprise gazière privée qui a compté le fils de son adversaire démocrate Joe Biden, Hunter Biden, à son conseil d’administration de 2014 à 2019. Au même moment, l’occupant du bureau Ovale avait gelé une aide américaine de près de 400 millions de dollars (364 millions d’euros) qui n’a été débloquée qu’à la suite de pressions du Congrès.

« Informations de première main »

Le premier lanceur d’alerte avait précisé dans son signalement qu’il n’avait pas été le témoin direct de la conversation, ni des tractations qui l’avaient précédée et suivie. Donald Trump s’était saisi de ce point pour dénoncer une accusation reposant sur des « rumeurs ». Au contraire, le second disposerait selon le cabinet d’avocat « d’informations de première main » sans que l’on sache pour l’instant s’il s’agit de celles déjà évoquées dans le premier signalement, ou bien de faits encore inédits.

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