Boris Johnson exclut de nouveau un report

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Le président français, avec qui le premier ministre britannique s’est entretenu par téléphone, veut évaluer la faisabilité d’un accord « en fin de semaine prochaine ».

Le Monde avec AFP Publié le 07 octobre 2019 à 01h33 – Mis à jour le 07 octobre 2019 à 01h36

Temps de Lecture 1 min.

« L’Union européenne (UE) ne devrait pas être persuadée, à tort, que le Royaume-Uni pourrait rester dans l’UE après le 31 octobre. » Lors d’un entretien téléphonique avec Emmanuel Macron, le premier ministre britannique Boris Johnson a de nouveau exclu, dimanche 6 octobre, un report du Brexit, prévu le 31 octobre.

Il s’agit de la « dernière opportunité de parvenir à un accord ce que souhaite chacune des parties afin que nous puissions aller de l’avant et construire un nouveau partenariat entre le Royaume-Uni et l’UE », a insisté Boris Johnson, dont les propos ont été rapportés par un porte-parole de Downing Street. « Mais pour que cela soit possible, l’UE doit faire les mêmes compromis que le Royaume-Uni a fait ces dernières semaines et mois. »

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Le président français a lui, de son côté, déclaré que « la négociation devait se poursuivre dans les prochains jours avec l’équipe de Michel Barnier [le négociateur en chef du Brexit pour l’UE], afin d’évaluer en fin de semaine prochaine si un accord est possible », selon l’Elysée.

Les discussions se poursuivent

Le plan présenté mercredi par Boris Johnson a été accueilli avec scepticisme à Bruxelles, qui y voit plusieurs points « problématiques ». M. Johnson s’attache donc à tenter de convaincre les dirigeants européens : outre le président français, il s’est entretenu ce week-end avec ses homologues finlandais, néerlandais et portugais, et poursuivra ses discussions, tandis que son ministre du Brexit Steve Barclay continuera de sillonner les capitales européennes jusqu’à mardi.

A 25 jours de la date prévue, M. Johnson ne cesse de répéter qu’il n’y aura « plus de report » du Brexit, déjà retardé deux fois. Une loi adoptée par le Parlement le contraint pourtant à repousser la date de divorce s’il n’y a pas d’accord au sommet européen des 17 et 18 octobre, afin d’éviter un « no deal » aux conséquences économiques et sociales potentiellement désastreuses. Mais, déterminé à faire sortir son pays « coûte que coûte » le 31 octobre, Boris Johnson pourrait ignorer cette loi, mettant alors la reine Elizabeth au défi de le limoger, selon le Sunday Times.

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Autre carte qu’il pourrait jouer : le veto d’un pays de l’UE au report, qui doit être approuvé à l’unanimité des Etats membres. Le Telegraph a évoqué samedi la possibilité que la Hongrie de Viktor Orban vienne au secours de M. Johnson.

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