Antonio Costa vainqueur mais sans majorité absolue

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Le parti de centre gauche devrait recueillir davantage de sièges que lors des élections de 2015, sans obtenir la majorité absolue.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 22h23

Temps de Lecture 1 min.

« Quel que soit le résultat, il faudra garantir la stabilité » du futur gouvernement, a déclaré M. Costa peu avant la fermeture des bureaux de vote, alors qu’il pourrait se retrouver obligé d’entamer dès lundi des tractations pour obtenir l’appui d’autres formations.
« Quel que soit le résultat, il faudra garantir la stabilité » du futur gouvernement, a déclaré M. Costa peu avant la fermeture des bureaux de vote, alors qu’il pourrait se retrouver obligé d’entamer dès lundi des tractations pour obtenir l’appui d’autres formations. PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP

Le premier ministre socialiste portugais Antonio Costa est arrivé nettement en tête des législatives dimanche, selon les projections des télévisions locales. L’ancien maire de Lisbonne qui a réussi depuis 2015 à tourner la page de l’austérité sans renoncer à une stricte discipline budgétaire était donné gagnant depuis des mois par les sondages : il aurait remporté de 100 à 117 sièges, soit de 34 à 40 % des suffrages, selon des projections publiées par la télévision publique RTP et ses concurrentes privées SIC et TVI. Ce score ne lui permet pas d’obtenir une majorité absolue, fixée à 116 sièges au Parlement, et le forcera probablement à constituer des alliances.

Le Parti social-démocrate (PSD, de centre-droit) arrive deuxième avec une fourchette allant de 68 à 82 sièges (24 à 31 % des voix), toujours selon ces projections. De premiers résultats significatifs seront disponibles à partir de 23 heures. L’abstention pourrait en revanche dépasser le record pour des législatives de 44,14 %, enregistré en 2015.

Début des tractations

« Quel que soit le résultat, il faudra garantir la stabilité » du futur gouvernement, a déclaré M. Costa peu avant la fermeture des bureaux de vote, alors qu’il pourrait se retrouver obligé d’entamer dès lundi des tractations pour obtenir l’appui d’autres formations.

Fin tacticien, Antonio Costa avait réussi en 2015 à former un gouvernement minoritaire, malgré sa défaite face à la droite, grâce à l’appui du Bloc de gauche (gauche radicale) et des communistes. Un pacte inédit surnommé péjorativement la « geringonça » (attelage de bric et de broc) par ses adversaires, mais qui lui a permis de tenir quatre ans. Le Bloc de Gauche compterait de 17 à 26 sièges et les communistes de 7 à 14. Surprise de ce scrutin, le parti animaliste PAN aurait remporté de 2 à 6 sièges.

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Depuis que M. Costa est au pouvoir, l’économie portugaise a consolidé spectaculairement la reprise entamée après la cure d’austérité drastique mise en oeuvre par le précédent gouvernement de droite suite au sauvetage financier du pays en 2011. La croissance (3,5 % en 2017 et 2,4 % en 2018) est actuellement au plus haut depuis le début des années 2000 et le chômage a retrouvé son niveau d’avant la crise (6,4 %).

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