Selon Microsoft, des pirates iraniens ont tenté de s’attaquer aux courriels d’une équipe de campagne américaine

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L’entreprise assure que des hackeurs liés au gouvernement iranien ont tenté de pénétrer dans 241 boîtes e-mails, dont celle d’une équipe de campagne pour la présidentielle de 2020.

Le Monde avec AP Publié aujourd’hui à 22h09

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A près d’un an de l’élection présidentielle américaine, la menace d’une intrusion étrangère dans la campagne semble redevenir concrète. Microsoft a annoncé vendredi 4 octobre que des centaines d’adresses électroniques, dont celle d’une équipe de campagne, avaient été visées par une tentative d’intrusion de la part de hackeurs iraniens entre août et septembre.

Dans un post de blog, l’entreprise américaine assure que des pirates informatiques liés au gouvernement iranien ont tenté de pénétrer dans 241 boîtes e-mails, dont certaines appartenaient à des membres (actuels ou anciens) de l’administration américaine, à des journalistes ou à des Iraniens expatriés.

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Finalement, seuls quatre comptes ont été hackés. « Ces comptes n’étaient pas ceux liés à la campagne présidentielle ou aux membres de l’administration américaine », écrit Microsoft. Une porte-parole du groupe de Redmond a refusé de donner l’identité des personnes ou des partis politiques ciblés, invoquant la protection de la vie privée de ses clients. L’entreprise a cependant déclaré que les propriétaires de quatre comptes victimes d’une intrusion avaient été informés.

Informations personnelles disponibles en ligne

Le groupe de pirates informatiques – nommé Phosphorus par Microsoft – aurait utilisé des fonctions de réinitialisation de mot de passe et de récupération de compte pour tenter de prendre le contrôle des adresses e-mails. A chaque fois, les hackeurs auraient utilisé les informations disponibles en ligne sur les propriétaires des comptes afin de découvrir leurs mots de passe.

L’annonce de Microsoft est le signe que des gouvernements étrangers pourraient chercher à perturber l’élection présidentielle de 2020, alors que les services de renseignement américains tirent depuis des mois la sonnette d’alarme concernant les risques d’intrusion.

Lors de la campagne présidentielle de 2016 aux Etats-Unis, des milliers de courriels internes du Democratic National Committee (DNC, la plus haute instance du Parti démocrate) avaient été publiés par le site WikiLeaks, montrant notamment que les élites du parti avaient favorisé l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton par rapport à son adversaire Bernie Sanders. En juillet 2018, douze agents des services de renseignement russes avaient été inculpés pour ces piratages dans le cadre de l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur une ingérence russe dans le scrutin de novembre 2016.

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