Donald Trump dénonce les « CONNERIES » des démocrates

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Le président américain a multiplié les écarts, lors de la visite banale du président finlandais, Sauli Niinistö, mercredi à Washington.

Par Publié aujourd’hui à 05h55

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Donald Trump, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche le 2 octobre.
Donald Trump, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche le 2 octobre. Evan Vucci / AP

Le formalisme qui aurait dû entourer une visite banale du président finlandais, Sauli Niinistö, à Washington, mercredi 2 octobre, n’a pas résisté à l’affaire ukrainienne. Tour à tour furibond, grossier et vantard, Donald Trump a multiplié les écarts, lors de la traditionnelle séance photo dans le bureau Ovale, comme pendant la conférence de presse commune qui a suivi un déjeuner de travail.

Le président des Etats-Unis avait donné un avant-goût de son état d’esprit au travers d’une série d’admonestations publiées en matinée sur son compte Twitter. Ce dernier est devenu le réceptacle privilégié de sa colère. Il a d’ailleurs été utilisé comme jamais pendant le mois de septembre avec près de 800 messages ou partages.

« Les démocrates-qui-ne-font-rien devraient se concentrer sur notre pays, plutôt que de faire perdre à tout le monde du temps et de l’énergie sur des CONNERIES » (BULLSHIT), avait ainsi estimé un Donald Trump toujours aussi ulcéré par la procédure de destitution enclenchée par la Chambre des représentants. Elle est motivée par une conversation entre le président et son homologue ukrainien au cours de laquelle le premier a demandé au second d’enquêter sur l’un de ses adversaires politiques, l’ancien vice-président Joe Biden. Cette conversation a été révélée par un lanceur d’alerte.

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« Schiff le sournois »

Un peu plus tard après midi, dans le bureau Ovale, Donald Trump ne laisse que deux courtes phrases à son visiteur avant de se lancer dans des diatribes contre la famille Biden, qualifiée de « corrompue », contre les médias, de la même eau, et contre les démocrates. Il s’acharne particulièrement sur le président de la commission du renseignement de la Chambre, Adam Schiff, qualifié de « Schiff le sournois » (Shifty Schiff) et de « voyou ». Le président des Etats-Unis semble même mettre en cause la virilité de ce dernier, comparée à celle de son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, en évoquant un « suspensoir » qui serait trop grand pour lui.

Sa hargne tient à la présentation que le représentant démocrate de Californie a faite de cette conversation téléphonique qu’il persiste à présenter comme « parfaite ». Adam Schiff avait estimé, lors d’une audition à la Chambre, vendredi, qu’elle correspondait aux codes de la mafia. « Je choisis mes mots très soigneusement. Certains pensent que je suis un génie très stable. D’accord ? Je regarde mes mots de très près », peste plus tard le président.

Cette détestation à l’égard de l’élu a redoublé lorsque ce dernier a fait valoir mercredi matin que tout refus de la Maison Blanche de fournir les documents liés à l’Ukraine demandé par la Chambre « sera considéré comme de nouvelles preuves d’entrave à la justice ». « On ne plaisante pas ici. Nous ne voulons pas que cela traîne pendant des mois et des mois, comme cela semble être la stratégie du gouvernement », a ajouté Adam Schiff.

« Ne soyez pas impoli ! »

A la Maison Blanche, le président des Etats-Unis s’emporte à nouveau deux heures plus tard au cours d’une conférence de presse encore phagocytée par la procédure de destitution. Il se justifie une nouvelle fois, attaque derechef la presse et les démocrates. Le journaliste de l’agence Reuters Jeff Mason lui pose une question : « Que voulez-vous, ou que vouliez-vous que le président Zelensky fasse en ce qui concerne Joe et Hunter Biden ? » Donald Trump répond à côté. Le journaliste le relance calmement, une fois, deux fois, trois fois. Le président esquive puis lui intime l’ordre de poser une question à son visiteur. « Ne soyez pas impoli ! », gronde Donald Trump.

Quelques minutes plus tard, il met fin abruptement à la conférence de presse après avoir une nouvelle fois stigmatisé les médias « corrompus » et quitte la salle d’apparat qui l’accueillait. Avant que la presse finlandaise qui accompagne Sauli Niinistö ne puisse poser l’une des questions qui sont traditionnellement réservées aux visiteurs.

Le New York Times qu’il ne cesse d’accabler lui a pourtant procuré la seule satisfaction de la journée en révélant que le lanceur d’alerte à l’origine de toute l’affaire avait contacté initialement un assistant d’Adam Schiff, avant de rédiger un signalement conformément aux procédures, sur le conseil de cet assistant. Le camp du président s’est aussitôt appuyé sur cette information pour redoubler ses critiques contre un lanceur d’alerte mu, selon lui, par des calculs politiques, même si son identité reste à ce jour inconnue.

Mercredi, l’audition à huis clos à la Chambre de l’inspecteur général du département d’Etat s’est réduite à la remise de documents alimentant la thèse d’un complot démocrate lors de la présidentielle de 2016, fournis en partie par l’avocat du président, Rudy Giuliani, comme ce dernier l’a reconnu. Jeudi, l’ancien envoyé spécial pour l’Ukraine, Kurt Volker, qui a démissionné de ses fonctions le 27 septembre, devait être entendu à son tour à huis clos.

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