Boris Johnson présente à Bruxelles sa proposition sur la frontière irlandaise

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Londres a publié un plan visant à éviter un Brexit sans accord le 31 octobre, qui remplace le décrié « backstop » du texte précédent.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 18h06

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Au dernier jour du congrès annuel du Parti conservateur, Boris Johnson a déclaré devant les militants : « Oui, le Royaume-Uni fait un compromis, et j’espère vraiment que nos amis européens le comprendront et feront un compromis à leur tour. »
Au dernier jour du congrès annuel du Parti conservateur, Boris Johnson a déclaré devant les militants : « Oui, le Royaume-Uni fait un compromis, et j’espère vraiment que nos amis européens le comprendront et feront un compromis à leur tour. » HENRY NICHOLLS / REUTERS

Le premier ministre britannique Boris Johnson a mis mercredi la pression sur les Européens. Il a présenté une offre de Brexit en cinq points qui retirerait la Grande-Bretagne, y compris l’Irlande du Nord, de l’union douanière et a prévenu les Vingt-Sept qu’il y avait « très peu de temps » pour parvenir à un accord.

Le gouvernement britannique a publié sa proposition sur la frontière irlandaise visant à éviter un Brexit sans accord le 31 octobre, qui remplace le décrié « backstop » du texte précédent, sans établir de contrôles douaniers sur la ligne de démarcation. Ce plan prévoit que l’Irlande du Nord appartienne à terme à la même zone douanière que la Grande-Bretagne, exigence-clé des membres du Parti unioniste démocrate (DUP), qui ont salué une bonne « base ».

En revanche, il prévoit que la province britannique conserve les réglementations de l’Union européenne (UE) pour tous les biens, et pas seulement agricoles, pendant une période de transition, qui pourra être renouvelée si l’Irlande du Nord le souhaite.

Le courrier de Boris Johnson à Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne.
Le courrier de Boris Johnson à Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. HO / AFP

Au dernier jour du congrès annuel du Parti conservateur, Boris Johnson a déclaré devant les militants : « Oui, le Royaume-Uni fait un compromis, et j’espère vraiment que nos amis européens le comprendront et feront un compromis à leur tour. » Il a assuré qu’en cas de rejet de son plan son pays était « prêt » à un « no deal », aux conséquences économiques potentiellement désastreuses, effrayant la Bourse de Londres qui creusait ses pertes mercredi après-midi et cédait plus de 3 %.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Brexit : Boris Johnson dans l’impasse irlandaise sur la question du « backstop »

Angela Merkel presse les Vingt-Sept de rester unis

Lors d’une conférence de presse à Berlin avec le premier ministre néerlandais Mark Rutte, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé que les partenaires européens devaient rester « unis » face au nouveau « compromis » proposé par Londres et censé éviter un Brexit sans accord.

Elle a ajouté que le Français Michel Barnier, négociateur en chef de l’UE, avait le plein soutien des Etats membres. « Nous faisons confiance à Michel Barnier et nous reparlerons [du compromis] plus tard », a-t-elle dit.

A vingt-neuf jours de la date prévue pour le Brexit, le calendrier est très serré pour trouver un accord de divorce. Celui négocié par Theresa May, prédécesseure de Boris Johnson, avait été rejeté trois fois par le Parlement britannique, mécontent notamment du « filet de sécurité » (ou backstop en anglais), mécanisme visant à éviter le retour d’une frontière en Irlande entre la province britannique du Nord et la république membre de l’UE au sud, après le Brexit.

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