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Les députés de l’opposition s’opposent à la dissolution du Parlement par Martin Vizcarra, qui a fait de la lutte anticorruption son cheval de bataille.
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Mardi 1er octobre, les députés de la majorité parlementaire fujimoriste se sont présentés au Congrès, pourtant dissous la veille par le président Martin Vizcarra, comme si de rien n’était. Ils en ont été empêchés par les forces de police. Lundi soir, ils avaient dénoncé un « coup d’Etat » et, passant outre la dissolution du Parlement, avaient suspendu pour un an le chef de l’Etat et nommé la vice-présidente de la République, Mercedes Araoz, présidente par intérim. Cela créait, de fait, un pouvoir parallèle au chef de l’Etat. Mais Mme Araoz a renoncé à sa nomination dans la nuit de mardi à mercredi.
Selon le politologue Fernando Tuesta, la suspension du président n’est de toute façon qu’un « acte symbolique » destiné à « rester sans effet » car, assure-t-il, « M. Vizcarra jouit du soutien des forces armées et de la police, ainsi que de l’opinion publique ». Un jugement que ne partagent pourtant pas tous les analystes politiques, d’aucuns considérant discutable la « constitutionnalité » de la dissolution du Congrès.
Lundi soir, au milieu d’une grave crise politique et institutionnelle, Martin Vizcarra a en effet annoncé cette dissolution et appelé à des élections législatives anticipées, fixées au 26 janvier 2020. Un acte prévu, selon lui, par l’article 134 de la Carta Magna. L’épilogue d’un long bras de fer entre exécutif et législatif qui s’enlisait au point qu’un tel scénario semblait inéluctable.
« Opposition systématique »
Lors de son allocution télévisée à la nation, le 30 septembre, Martin Vizcarra a présenté cette décision comme « la solution démocratique aux problèmes du pays depuis trois ans [date des dernières élections générales] ». Depuis lors, le gouvernement fait face à la fronde permanente de la majorité fujimoriste (du nom de l’ex-président Alberto Fujimori, en prison pour corruption et crimes contre l’humanité) et de ses alliés de droite, notamment ceux de l’APRA, le parti de l’ex-président Alan Garcia, qui s’est suicidé le 17 avril au moment de son arrestation.
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