En Algérie, les étudiants de nouveau dans la rue contre la présidentielle

0
152

[ad_1]

L’homme fort du pays, Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, a encore martelé que le scrutin se tiendra bien le 12 décembre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h59

Temps de Lecture 1 min.

Manifestation à Alger, le 1er octobre, contre l’élection présidentielle prévue le 12 décembre 2019.
Manifestation à Alger, le 1er octobre, contre l’élection présidentielle prévue le 12 décembre 2019. Ramzi Boudina / REUTERS

Environ 3 000 étudiants ont manifesté mardi 1er octobre à Alger, réitérant leur rejet de l’élection présidentielle du 12 décembre, soutenue par l’homme fort de l’Algérie, Ahmed Gaïd Salah, le chef d’état-major de l’armée, a constaté un journaliste de l’AFP. Les étudiants se sont d’abord rassemblés place des Martyrs, dans le centre de la capitale, avant de se diriger vers la grande poste, épicentre de la contestation qui agite le pays depuis le 22 février.

Lire aussi En Algérie, l’opposition islamiste ne participera pas à la présidentielle du 12 décembre

« Pas de vote », ont scandé les étudiants, accompagnés d’enseignants et de simples citoyens pour cette manifestation qui se tient pour la 32e semaine consécutive. Ils ont défilé dans les principales artères du centre de la capitale, au milieu d’un fort déploiement policier avant de se disperser sans incident en début d’après-midi.

Deux anciens premiers ministres candidats

Depuis la démission le 2 avril du président Abdelaziz Bouteflika sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, le mouvement de contestation refuse que le « système » en place organise la présidentielle et réclame au préalable le départ de tous ses anciens soutiens. Les étudiants manifestent chaque mardi, tandis que des rassemblements plus larges ont lieu chaque vendredi.

Lire aussi Des dizaines de milliers d’Algériens dans la rue contre un « système qui cherche à se maintenir par la fraude »

Une présidentielle prévue début juillet a été annulée, faute de candidats. Mais, en dépit du refus de la contestation, le pouvoir a fixé une nouvelle date, le 12 décembre, conformément au souhait du chef d’état-major de l’armée, Ahmed Gaïd Salah. Mardi, le général Gaïd Salah a martelé que le scrutin présidentiel se tiendrait « le 12 décembre » comme prévu, dans un nouveau discours publié sur le site du ministère de la défense.

Plus de quatre-vingts formulaires de candidature à la présidentielle ont été retirés depuis l’annonce le 15 septembre de la date de ce scrutin, d’après l’agence officielle APS. Parmi eux, deux anciens premiers ministres ayant servi sous M. Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis, ont annoncé jeudi leur candidature.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: