dissolution du Parlement et élections anticipées

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Le Congrès, dominé par l’opposition, est le théâtre de débats houleux concernant le mode de désignation des juges du Tribunal constitutionnel.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 03h09, mis à jour à 03h09

Temps de Lecture 1 min.

Le président péruvien, Marton Vizcarra, à Lima le 27 septembre.
Le président péruvien, Marton Vizcarra, à Lima le 27 septembre. Martin Mejia / AP

Le président péruvien Martín Vizcarra a annoncé, lundi 30 septembre, la dissolution du Parlement, dominé par l’opposition, et la tenue d’élections anticipées, sur fond de crise institutionnelle.

« J’ai décidé de dissoudre le Congrès et de convoquer des élections législatives », a déclaré M. Vizcarra dans une allocution télévisée.

Les législatives et la présidentielle devaient initialement se dérouler en avril 2021. La dernière dissolution du Parlement remonte au 5 avril 1992 et avait été décidée par Alberto Fujimori (1990-2000).

« Aucun accord n’est possible avec l’opposition » fujimoriste (droite populiste), a justifié le président faisant référence au mode de désignation des juges du Tribunal constitutionnel qui fait actuellement l’objet de débats houleux au Parlement.

Lire aussi Pérou : un ex-dirigeant d’Odebrecht confirme avoir financé les campagnes d’anciens présidents

Quatre anciens présidents dans le viseur de la justice

M. Vizcarra, 56 ans, a succédé en 2018 à Pedro Pablo Kuczynski, dont il était le vice-président, avec un discours anticorruption. Les quatre derniers présidents du Pérou sont dans le viseur de la justice.

Alan Garcia (1985-1990 et 2006-2011) s’est suicidé d’une balle dans la tête le 17 avril au moment où la police venait l’arrêter à son domicile.

Ollanta Humala (2011-2016) et son épouse Nadine Heredia ont été inculpés en mai par la justice péruvienne pour blanchiment d’argent présumé.

Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018), contraint à démissionner, est visé par une enquête pour blanchiment d’argent présumé dans le vaste scandale de corruption Odebrecht – du nom du géant du BTP brésilien – qui éclabousse la classe politique latino-américaine.

Quant à Alejandro Toledo (2001-2006), il a été arrêté le 16 juillet aux Etats-Unis, où il réside, en vue d’une extradition.

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