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Le Congrès, dominé par l’opposition, est le théâtre de débats houleux concernant le mode de désignation des juges du Tribunal constitutionnel.
Le président péruvien Martín Vizcarra a annoncé, lundi 30 septembre, la dissolution du Parlement, dominé par l’opposition, et la tenue d’élections anticipées, sur fond de crise institutionnelle.
« J’ai décidé de dissoudre le Congrès et de convoquer des élections législatives », a déclaré M. Vizcarra dans une allocution télévisée.
Les législatives et la présidentielle devaient initialement se dérouler en avril 2021. La dernière dissolution du Parlement remonte au 5 avril 1992 et avait été décidée par Alberto Fujimori (1990-2000).
« Aucun accord n’est possible avec l’opposition » fujimoriste (droite populiste), a justifié le président faisant référence au mode de désignation des juges du Tribunal constitutionnel qui fait actuellement l’objet de débats houleux au Parlement.
Quatre anciens présidents dans le viseur de la justice
M. Vizcarra, 56 ans, a succédé en 2018 à Pedro Pablo Kuczynski, dont il était le vice-président, avec un discours anticorruption. Les quatre derniers présidents du Pérou sont dans le viseur de la justice.
Alan Garcia (1985-1990 et 2006-2011) s’est suicidé d’une balle dans la tête le 17 avril au moment où la police venait l’arrêter à son domicile.
Ollanta Humala (2011-2016) et son épouse Nadine Heredia ont été inculpés en mai par la justice péruvienne pour blanchiment d’argent présumé.
Pedro Pablo Kuczynski (2016-2018), contraint à démissionner, est visé par une enquête pour blanchiment d’argent présumé dans le vaste scandale de corruption Odebrecht – du nom du géant du BTP brésilien – qui éclabousse la classe politique latino-américaine.
Quant à Alejandro Toledo (2001-2006), il a été arrêté le 16 juillet aux Etats-Unis, où il réside, en vue d’une extradition.
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