Trump et le gang des outsiders républicains

0
150

[ad_1]

Ils ne sont que trois et ont un ennemi commun : Donald Trump. Candidats dissidents pour la présidentielle de 2020 aux Etats-Unis, leurs chances de battre le sortant lors de primaires sont quasi nulles. Mais ils espèrent que leurs critiques sévères porteront.

Par Publié aujourd’hui à 09h03

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Mark Sanford, candidat à l’investiture des républicains pour la présidentielle, à Columbia (Caroline du Sud), le 16 septembre 2019, à côté d’une effigie de Donald Trump.
Mark Sanford, candidat à l’investiture des républicains pour la présidentielle, à Columbia (Caroline du Sud), le 16 septembre 2019, à côté d’une effigie de Donald Trump. Sean Rayford/Getty Images/AFP

Donald Trump leur a déjà trouvé un surnom moqueur : les « Three Stooges », (« les trois corniauds »), référence à un trio d’acteurs américains de vaudeville en vogue au milieu du xxsiècle. C’est dire tout le respect qu’il leur porte. Les trois hommes ainsi brocardés, Mark Sanford, Joe Walsh et Bill Weld, n’ont pourtant rien de trois comiques : ils sont respectivement anciens élus de Caroline du Sud et de l’Illinois et ancien gouverneur du Massachusetts.

Et, si la dimension kamikaze de leur mission n’a échappé à personne, eux la prennent très au sérieux. L’un après l’autre, ces dernières semaines, ils ont entrepris d’affronter le président des États-Unis, déjà en campagne pour un second mandat, dans la course à l’investiture républicaine pour l’élection de 2020, bien que mis en difficulté par une procédure de destitution lancée par les démocrates. « La situation est devenue insupportable, a justifié Bill Weld. Je me suis dit que je devais faire quelque chose pour être sûr qu’il ne soit pas réélu. » Unis dans l’adversité, les trois challengeurs ont expliqué leur hasardeux pari dans une tribune au vitriol, publiée le 13 septembre dans le Washington Post.

Opposés à sa rhétorique clivante

Déterminés à redéfinir la nature et les valeurs d’un Parti républicain désormais incarné par Donald Trump, ils estiment que leur mouvement « a pris une mauvaise tournure, mené par un égocentrique maniaque qui a abandonné les principes fondateurs du Grand Old Party (GOP) ». Ils lui reprochent ses attaques contre la vérité, contre la presse, sa rhétorique clivante, ses sympathies pour « les terroristes et les dictateurs » et, surtout, sa politique budgétaire à mille lieues des convictions républicaines. Avec un déficit équivalant à 1 000 milliards de dollars, les Etats-Unis se sont, plaident-ils en chœur, détournés de la rigueur qu’ils défendent.

Réputés pour leur conservatisme fiscal et leur peu de goût pour un Etat fort, les trois candidats affichent néanmoins des différences. Bill Weld, 74 ans, qui avait rejoint le Parti libertarien en 2016 avant de revenir au bercail en début d’année, apparaît plus modéré que la moyenne des républicains sur les questions de société, comme l’avortement ou l’usage du cannabis. Il avait même appelé à voter Hillary Clinton en 2016.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: