l’extrême droite autrichienne victime des scandales et de la préoccupation écologique

0
160

[ad_1]

Le FPÖ a perdu près de dix points lors des élections organisées dimanche, alors qu’il était aux portes de la présidence de la République il y a trois ans.

Par Publié aujourd’hui à 06h34

Temps de Lecture 2 min.

Article réservé aux abonnés

Quelle différence avec 2016, quand le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ) était à seulement quelques milliers de voix de remporter la présidentielle et que les militants se serraient dans les bras sous le regard admiratif de toute l’extrême droite européenne ? Dimanche 29 septembre, dans le « biergarten » dans lequel le parti a l’habitude de célébrer les soirées électorales au cœur du Prater, le grand parc au centre de Vienne, l’ambiance n’avait plus rien à voir avec celle d’il y a trois ans. Les militants étaient abasourdis ; et la sono poussée à fond n’arrivait pas à les faire lever leurs têtes de leurs bières.

Lire aussi En Autriche, les conservateurs de Sebastian Kurz remportent les législatives

Avec seulement 16,1 % des voix selon les projections quasi définitives, le FPÖ obtient son plus mauvais score depuis 2006, quand le parti se remettait difficilement des divisions autour de son ex-chef charismatique Jorg Haider. C’est à nouveau le parfum du scandale qui a causé cette chute, comme une mauvaise histoire qui se répète. Alors qu’il y a à peine quatre mois le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, siégeait comme vice-chancelier au cœur du gouvernement dirigé par le conservateur Sebastian Kurz, la « vidéo Ibiza » dans laquelle il se montrait prêt à accepter de l’argent de ce qu’il croyait être une oligarque proche de Poutine, l’avait forcé à démissionner. Et il est désormais au bord de l’exclusion, menacé par des règlements de compte internes autour de ses généreuses notes de frais. Son ex-garde du corps a été arrêté quelques jours avant le scrutin dans le cadre d’une enquête qui a été ouverte par le parquet de Vienne.

Son successeur, Norbert Hofer, qui était le candidat du parti à la présidentielle de 2016, a essayé de faire campagne avec une image plus modérée, mais sans jamais vouloir vraiment rompre avec son prédécesseur. Alors que les sondages lui prédisaient 20 % et qu’il espérait s’appuyer sur ce sore pour demander à M. Kurz de continuer la coalition, il a admis dimanche que « les résultats ne nous conduisent pas à rentrer en discussion » avec le vainqueur et qu’il valait mieux allait se refaire une santé dans l’opposition. En Autriche, les discussions de coalition durent toutefois plusieurs mois et peuvent être l’objet de nombreux rebondissements, y compris un retour du FPÖ au pouvoir. « Kurz va avoir beaucoup de mal à appliquer ses promesses avec les Verts », a averti M. Hofer.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: