Suisse: Une marche Blanche en hommage à Thomas retrouvé mort dans le Rhône

Une marche blanche aura lieu dimanche à Genève pour rendre hommage à Thomas, le petit garçon de 4 ans retrouvé sans vie dans les eaux du Rhône dimanche dernier. L’événement a été voulu par la famille du petit disparu.

«Nous avons perdu notre ange adoré, pour les pires raisons possible. Afin que Thomas ne soit pas mort en vain, et pour lui rendre hommage une marche blanche sera organisée ce dimanche 29 septembre 2019 à 14h», écrivent la famille et les proches du petit disparu sur la page Facebook dédiée à la marche.

Il est précisé que le point de rassemblement est fixé au centre de la plaine de Plainpalais dès 13 h 30. Que le départ aura lieu à 14 heures pour rejoindre le Petit-Lancy. Et que les autorités ont d’ores et déjà délivré les autorisations nécessaires pour la marche.

Vive émotion

Le décès du petit garçon a suscité une vive émotion à Genève, et tout particulièrement dans la communauté d’origine portugaise, dont il faisait partie.

Sur la page Facebook des Portugais en Suisse, près de 2500 personnes ont tenu à adresser leurs condoléances aux proches du petit garçon. «Repose en paix, petit ange, une petite étoile de plus brille dans le ciel», peut-on lire. Ou: «Que Dieu t’accorde une bonne place au paradis, mon petit ange.»

De nombreux messages de soutien sont également destinés directement à la maman de Thomas, pour qu’elle trouve la force de traverser cette «terrible épreuve».

Un média lusitanien a évoqué des violence conjugales au sein du couple. L’homme était sous le coup d’une procédure judiciaire dans le canton, pour voies de fait, injure et menace, confirme la «Tribune de Genève». Selon une source du quotidien, ces infractions présumées concernent son ex-compagne, mais pas son fils.

Des voisins et des proches à Onex (GE), où vivait le couple, évoquent une séparation l’an dernier, qui aurait mal tourné. La rupture aurait beaucoup touché le père, dont la personnalité aurait changé depuis. Des conflits sur la garde du petit, son lieu de scolarisation ou des questions d’argent auraient exacerbé les tensions. D’après une amie de la mère, cette dernière avait peur pour son fils et avait alerté plusieurs instances de l’Etat, ce que confirme aujourd’hui la procédure judiciaire en cours.

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