Cette mère tue son bébé après lui avoir donné de la drogue pour l’endormir

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L’addiction aux drogues dures peut parfois pousser aux pires actes. C’est le cas pour cette mère qui, pour aider son enfant à dormir, frottait des résidus d’héroïne sur ses gencives. L’enfant de un an s’est malheureusement éteint. Cette mère accro à l’héroïne n’a pas reconnu être à l’origine de ces maltraitances ou d’avoir été en possession de stupéfiants. Ce témoignage sordide nous est relayé par nos confrères du site britannique The Mirror.

Cette mère héroïnomane était inconsciente des conséquences de ses maltraitances. Pour endormir son enfant, elle frottait régulièrement des résidus d’opiacés sur ses gencives. Ce geste a été fatal pour sa petite fille qui a trouvé la mort le 10 octobre 2018. La mère aurait utilisé la substance avec son bébé au moins 15 fois avant son décès.

La petite Jordy a été retrouvée morte par des secouristes dans l’Etat du Maine, aux Etats-Unis. Kimberly Nelligan a été arrêtée quelques jours après ce tragique décès. Selon les rapports, la mère aurait administré du fentanyl, un analgésique cent fois plus puissant que la morphine avec des résidus d’héroïne à sa petite fille. Un cocktail chimique fatal pour l’enfant en bas âge. Selon le père biologique de l’enfant, Kimberly aurait frotté plusieurs fois de l’héroïne sur les gencives de la petite Jordy. Toujours selon son compagnon, la mère aurait recouru à cette « méthode » avec ses enfants plus âgés. Huit mois après le décès de sa petite fille, Kimberly a publié sur les réseaux sociaux des photos de drogues.

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Déni

« Tu sais bien que je n’ai pas fait volontairement du mal à notre fille » a déclaré Kimberly au père biologique de Jordy pendant l’audience. La mère encourrait jusqu’à un an d’emprisonnement ainsi qu’une amende de 2000 dollars (1824 euros) pour mise en danger d’un enfant. Elle serait également l’objet d’une peine de 180 jours de prison et d’une amende de 1000 dollars (912 euros) pour possession de stupéfiants. Si la mère a pu être libérée sous caution, elle est soumise à une interdiction de contacter le père biologique de Jordy et d’avoir tout contact non surveillé avec des mineurs. Kimberly est également soumise à une interdiction de consommer alcool et stupéfiants sous peine d’emprisonnement. La procureure Marianne Lynch a expliqué que ses chefs d’accusation pouvaient se transformer en inculpations de meurtres au cours de l’enquête. « Ce sont des affaires très graves et difficiles et dans certains cas la loi n’est pas toujours adaptée pour traiter de tels problèmes » déclare la procureure. Cette affaire vient soulever le problème des mères toxicomanes qui ne bénéficient pas toujours d’un accompagnement adapté.

Addiction et maternité

Au-delà du risque considérable de fausse couche en cas de prise de stupéfiants, le développement de l’enfant n’est pas exempt de risques. La consommation de drogue peut également être à l’origine d’un retard de croissance important et d’un syndrome de sevrage chez le nourrisson. A plus forte raison, la consommation d’héroïne pourra provoquer un impact considérable sur le système nerveux car les opiacés traversent le placenta et peuvent atteindre le fœtus très rapidement. La découverte d’une maternité par une femme héroïnomane est souvent tardive car l’usage de cette drogue peut provoquer une aménorrhée (absence de règles). Les premiers signes de grossesse sont souvent interprétés comme des crises de manque. Des centres d’accompagnement aident les femmes à se désintoxiquer pendant leur grossesse et d’aider ces futures mères à une possible réinsertion sociale.



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