Mohamed Ali, nouveau porte-voix des classes populaires en colère ? – JeuneAfrique.com

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Des manifestants au Caire, samedi 21 septembre. © Amr Abdallah Dalsh/REUTERS


Des centaines d’Égyptiens ont bravé l’interdiction de manifester pour réclamer le départ du président Sissi… à l’appel d’un homme d’affaires en exil qui dénonce la corruption du régime militaire.


« Ils n’étaient que quelques centaines à crier “Dégage Sissi”, mais ça doit être terrible pour un tel dictateur de voir son portrait déchiré dans la rue ! Tout le monde en a ras le bol de ce président. Ce sont les pauvres qui se mobilisent parce qu’il les a déçus et leur a menti », résume Raneem, journaliste égyptienne de 30 ans, qui ne pensait pas revoir de telles scènes huit ans après la chute de Moubarak, lequel avait permis à l’armée de renforcer son emprise sur le pays. Du Caire à la ville ouvrière de Mahalla, en passant par Alexandrie, la répression a dépassé la mobilisation avec des arrestations dans 14 gouvernorats le 21 septembre. À ce jour, au moins 2 000 personnes ont été interpellées.

Le 14 septembre, dans un centre de conférences du Caire détenu par l’armée, le président égyptien avait qualifié de « purs mensonges » les accusations de corruption et de détournement de fonds proférées par Mohamed Ali, un entrepreneur du BTP réfugié en Espagne. « Oui, j’ai construit des palais présidentiels et j’en construirai d’autres. Je suis en train de construire une nouvelle nation », avait tenté de se justifier Abdel Fattah al-Sissi. « Rien n’est à mon nom, tout est au nom de l’Égypte », avait-il ajouté.




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JeuneAfrique

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