En Algérie, deux anciens premiers ministres candidats à l’élection présidentielle

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Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis ont annoncé se présenter à l’élection prévue le 12 décembre.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 09h34, mis à jour à 11h47

Temps de Lecture 1 min.

Les anciens premiers ministres algériens Abdelmadjid Tebboune (gauche) et Ali Benflis.
Les anciens premiers ministres algériens Abdelmadjid Tebboune (gauche) et Ali Benflis. AFP

Deux anciens premiers ministres ayant servi sous l’ex-président Abdelaziz Bouteflika, Abdelmadjid Tebboune et Ali Benflis, ont annoncé, jeudi 26 septembre, leur candidature à la présidentielle du 12 décembre en Algérie.

Après la démission de M. Bouteflika en avril, sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, une élection avait été fixée au 4 juillet pour lui trouver un successeur, mais elle avait été annulée faute de candidats. Le pouvoir a ensuite fixé la date du nouveau scrutin au 12 décembre. Le mouvement de contestation continue, lui, de rejeter toute élection avant le départ du « système » au pouvoir depuis deux décennies.

Lire aussi L’élection présidentielle en Algérie fixée au 12 décembre

Jeudi, le parti de l’Avant-garde des libertés a annoncé dans un communiqué qu’il présentait comme candidat à la présidentielle son chef, Ali Benflis, 75 ans, qui a été premier ministre de 2000 à 2003 sous le premier mandat de M. Bouteflika. M. Benflis avait ensuite été le principal adversaire de M. Bouteflika aux présidentielles de 2004 et 2014. De son côté, Abdelmadjid Tebboune, 72 ans, a lui-même annoncé aux journalistes qu’il se présenterait à la présidentielle. M. Tebboune a été premier ministre en 2017 pendant trois mois seulement.

L’islamiste Abdelkader Bengrina, ancien ministre du tourisme, avait été le premier, la semaine dernière, à annoncer sa candidature à la présidentielle.

Le mouvement de contestation en Algérie a été initialement lancé en février pour protester contre un cinquième mandat de M. Bouteflika. Ce mouvement réclame aujourd’hui le démantèlement du « système », l’appareil hérité des vingt ans de présidence Bouteflika, avant tout scrutin, ainsi que la mise en place d’institutions de transition, ce que refuse le pouvoir.

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