La Maison Blanche accusée d’avoir dissimulé le document à l’origine de la procédure de destitution

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Un nouvel élément à charge est venu s’ajouter, jeudi matin, à l’affaire ukrainienne qui secoue Washington. Le directeur du renseignement affiche son « soutien » au lanceur d’alerte.

Publié aujourd’hui à 06h14

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Le directeur par intérim du renseignement national Joseph Maguire devant les élus de la commission du renseignement, à Washington, le 26 septembre.
Le directeur par intérim du renseignement national Joseph Maguire devant les élus de la commission du renseignement, à Washington, le 26 septembre. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

Lorsque le directeur par intérim du renseignement national des Etats-Unis, Joseph Maguire, ancien des forces spéciales, a pris place devant les élus de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, jeudi matin 26 septembre, un nouvel élément à charge était déjà venu s’ajouter à l’affaire ukrainienne qui secoue Washington.

Quelques instants plus tôt, en effet, la Chambre avait rendu public, dans sa quasi-totalité, le signalement d’un lanceur d’alerte affirmant que la Maison Blanche aurait tenté de garder secrète une conversation téléphonique potentiellement embarrassante entre Donald Trump et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, tenue le 25 juillet. Dans cette discussion, le président des Etats-Unis a demandé l’ouverture d’enquêtes visant la famille de l’un de ses adversaires politiques, Joe Biden, candidat à l’investiture démocrate pour 2020.

Lire aussi « Cela serait formidable si vous pouviez vous pencher dessus » : Trump a bien demandé au président ukrainien d’enquêter sur Joe Biden

Ce signalement avait été reçu initialement en août par l’inspecteur général du renseignement national, Michael Atkinson, nommé par Donald Trump en 2018. Ce dernier avait jugé légitime sa transmission au Congrès avant que la démarche soit bloquée par Joseph Maguire, après consultation du département de la justice.

« Prudence » et souci de respecter les règles

Devant les élus, le directeur par intérim a justifié par la « prudence » et le souci de respecter les règles son refus de transférer immédiatement l’alerte au Congrès. Il a avancé les mêmes arguments lorsqu’il a été interrogé sur sa démarche, jugée suspecte par les démocrates, de se tourner initialement pour avis vers les conseillers juridiques de la Maison Blanche, puis vers le département de la justice, alors que les uns comme l’autre étaient mis en cause, à différents titres, par le signalement du lanceur d’alerte. « Ce sont les outils qui sont à ma disposition », s’est-il défendu.

Pressé de questions visant au contraire à mettre en cause la crédibilité de l’alerte par les élus républicains, le directeur par intérim du renseignement national a exprimé à de nombreuses reprises son « soutien pour le lanceur d’alerte », qui a fait « ce qu’il devait faire », tout comme pour l’inspecteur général. « Ils ont agi de bonne foi tout du long. J’ai toutes les raisons de croire qu’ils ont tout fait selon les règles et qu’ils ont suivi la loi », a ajouté Joseph Maguire qui a refusé de se prononcer sur le fond de la lettre du lanceur d’alerte dont il a assuré ne pas connaître l’identité.

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