Seine-Saint-Denis: soupçonné d’avoir agressé sexuellement de jeunes porte-drapeaux

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Le vice-président de l’association des jeunes porteurs de drapeaux d’Ile-de-France est en prison. Il est soupçonné d’agressions sexuelles et de viol sur quatre adolescents, dont ses propres enfants.

Durant trois ans, il transportait et accompagnait fièrement de jeunes adolescents sur de prestigieuses cérémonies officielles, au pied de l’Arc de triomphe comme au sommet du Mont-Valérien. Il dort désormais à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne).

Un homme de 45 ans, originaire de Villepinte, a été arrêté et placé en détention provisoire pour des faits de viol, d’agressions sexuelles incestueuses sur mineur de 15 ans et de corruption de mineur, commis sur de jeunes porte-drapeaux.

Quatre adolescents, âgés de 12 à 16 ans, ont porté plainte. Deux des victimes sont ses propres enfants : une fille et un garçon âgés respectivement de 15 et 16 ans. Ce sont eux qui ont brisé le silence en révélant les exactions.

Thierry S., a été interpellé le 7 janvier. Entre 2016 et 2018, il occupait le poste de vice-président de l’association des jeunes porteurs de drapeaux d’Ile-de-France.

« C’était mon vice-président, je lui faisais confiance »

« On ne se doutait absolument de rien, témoigne une mère qui a désormais retiré ses trois enfants de l’association. C’est lui qui transportait tous les jeunes de sa ville. Il disait toujours aux parents : Ne vous inquiétez pas, je vais les ramener. Il avait une grande voiture. Moi, j’étais la seule qui était sans cesse présente avec mes enfants. Je les gardais toujours avec moi. »

Philippe Wolf, le président, a annoncé que l’association se constituerait partie civile. Jusqu’à présent, l’affaire ne s’était pas ébruitée. Un membre du bureau a même juré ne pas avoir été mis au courant. Jeudi soir, un bureau s’est réuni. Sans aucun doute, il a beaucoup été question de cette affaire délicate.

« Quand on a appris tout cela, cela a été la douche froide, réagit le président. Pour moi, c’était un homme marié, avec ses trois enfants qui étaient eux aussi porte-drapeaux chez nous. C’était mon vice-président, je lui faisais confiance. »

Selon un membre du bureau qui tient à garder l’anonymat : « Il avait été démis de ses fonctions de vice-président en fin d’année dernière, lors d’une assemblée générale ». Philippe Wolf assure, lui, que son adjoint avait pris ses distances dès octobre.

Il fréquentait aussi les scouts, les enfants de chœur et un club sportif

Cette structure fondée en 2015 comprend une cinquantaine d’enfants, dont une vingtaine de membres actifs. La plupart sont des adolescents, même si certains, plus jeunes, l’ont intégré dès l’âge de cinq ans.

Le suspect l’avait rejointe en 2016. Il occupait aussi des fonctions chez les scouts, les enfants de chœur ainsi que dans un club sportif. « Il avait fait partie de pas mal d’associations où il y avait des jeunes, reconnaît Philippe Wolf. Il était adorable, très gentil avec les enfants. Mais pour moi, c’était inimaginable qu’il ait commis des choses pareilles. »

L’enquête a révélé que l’une des agressions sexuelles aurait été commise dans le local des scouts. Les autres faits se seraient déroulés au domicile du père de famille au cours de l’année 2018.

Déjà inquiété il y a une dizaine d’années

Le président annonce que l’association des jeunes porteurs de drapeaux d’Ile-de-France « poursuivra son activité. »

La sûreté départementale, chargée de l’enquête, n’exclut pas que d’autres agressions aient pu être commises. L’information judiciaire a été ouverte sur une période allant de 2015 à 2018. Une source proche dossier indique que le suspect « avait été inquiété pour des faits similaires il y a une dizaine d’années, puis avait été mis hors de cause ».

Avec LP

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