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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky redoute que l’affaire de la conversation téléphonique avec Donald Trump ternisse le soutien jusqu’ici bipartisan de son principal allié.
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Homme de l’art, l’ancien comédien Volodymyr Zelensky s’en est tiré par une pirouette, pour sa première rencontre avec son homologue américain Donald Trump, mercredi 25 septembre à New York : « C’est mieux de se voir en vrai que de se parler au téléphone », a plaisanté le président ukrainien, dont les propos étaient particulièrement scrutés depuis que son fameux appel téléphonique avec M. Trump, le 25 juillet, se retrouve au cœur d’une tempête politique à Washington. L’Américain a ri jaune, alors que les démocrates ont déclenché une procédure de destitution.
Mais l’affaire est aussi très embarrassante pour M. Zelensky, même si elle ne déchaîne pas les passions en Ukraine. Fraîchement élu, le jeune dirigeant ukrainien affronte un dossier sensible à plus d’un titre.
Pendant que la presse mondiale cherchait à débusquer, dans le compte rendu de la conversation entre les deux hommes, des éléments compromettants pour Trump, les observateurs ukrainiens s’amusaient des flatteries à répétition proférées par leur président. « Vous êtes un grand professeur », « Nous nous sommes inspirés de vous », « J’ai dormi à la Trump Tower… »
Autre sortie très remarquée en Ukraine, l’assurance que « le procureur général est à 100 % un homme à moi ». Une telle déclaration fait mauvais genre pour un homme qui a promis de libérer les institutions de toute tutelle politique ou oligarchique.
Dans les capitales européennes, ce sont les tacles contre Angela Merkel et Emmanuel Macron – lesquels, à en croire M. Zelensky, « n’appliquent pas les sanctions » à l’égard de Moscou – qui ont retenu l’attention, ainsi que le supposé manque de soutien européen à Kiev.
Depuis 2014, Kiev travaille à obtenir le soutien diplomatique le plus large face à la Russie
Volodymyr Zelensky se retrouve ainsi au centre de l’attention, lui qui a tout fait, ces derniers jours, pour se faire oublier et a interdit à ses troupes de faire le moindre commentaire sur l’affaire. Car ce qui se joue va bien au-delà d’une simple question d’image, et dépasse largement la personnalité de M. Zelensky. Depuis 2014, dans la foulée de l’annexion de la Crimée et de la guerre dans le Donbass, Kiev a travaillé à obtenir le soutien diplomatique le plus large face à la Russie.
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